Près d’un tiers de mes archives sont des doublons. Mais ça c’était avant.
Pour savoir quel dossier prend plein de place, il existe des outils comme Ncdu en ligne de commande si vous n’avez pas d’environnement de bureau, ou Baobab, aka l’analyste d’utilisation de disque installé de base sur Debian / Ubuntu. cela vous permettra de cibler les dossiers les plus gros.
Spoiler: ce sont les vidéos et les photos qui prennent le max de place chez la plupart des gens.
Vous pouvez cibler un dossier en particulier et voir ce qui remplit votre disque. C’est une très bonne première approche. On a juste à naviguer dans le graphe, ou dans les noms de dossiers, pour voir sur quoi on doit concentrer nos efforts. On peut ouvrir les dossiers dans notre explorateur de fichier pour aller voir en détail, mais on peut aussi mettre à la poubelle des dossiers entiers depuis Baobab.
Il ne faudra pas oublier de vider votre corbeille ensuite pour vraiment bénéficier de l’espace libéré.
Repérer les doublons avec Czkawka
si vous aviez l’habitude de fslint qui n’est plus maintenu c’est pareil. Voici le site officiel pour l’installer: https://qarmin.github.io/czkawka
Vous pouvez utiliser snap pour ça, c’est le plus simple.
snap install czkawka
# et pour le lancer
snap run czkawka
Pour s’en servir on sélectionne un ou des dossiers où fouiller, via le bouton vert « add ». Puis on clique sur « search » en bas à gauche. Et au bout de quelques secondes ou minutes si vous comparez beaucoup de trucs, vous avez les résultats. Vous pouvez ensuite cocher les fichiers à dégager, et appuyer sur la touche « suppr » de votre clavier pour les mettre à la poubelle. Ou faire d’autres actions comme proposé en bas à droite. Vous pouvez désactiver l’aperçu des images au clic sur le nom de fichier dans les paramètres, bouton « outil clé » en haut à droite.
Pour accélérer les comparaisons de hashs de fichier je vous recommande d’activer cette option dans les paramètres pour ne comparer qu’une portion des fichiers au lieu de leur intégralité.
L’intérêt de cette comparaison par hash c’est que ça permet d’éliminer des doubles qui ne se nomment pas pareil.
Vous pouvez aussi exclure certains motifs de dossiers pour accélérer les recherches. ça se passe dans les onglets en haut de l’écran, section « répertoires exclus ». Dans l’onglet configuration des éléments j’ai exclus certains dossiers:
On a donc en résultat une liste des fichiers en double, triés du plus lourd au moins lourd. Vous pouvez vous amuser à les supprimer un par un 😀 ou essayer de faire des choses plus malines.
Un double clic droit sur une ligne de fichier vous permettra d’ouvrir le dossier contenant le fichier dans votre explorateur de fichier. C’est très pratique pour repérer les contenus qui ont été copiés dans plusieurs dossier, afin de couper coller le contenu de l’un dans l’autre et de fait supprimer une énorme masse de doublons.
Czkawka permet aussi de faire de la recherche d’image similaire. Je ne l’ai pas utilisé mais ça semble prometteur.
Les quelques similarités que je cherche à supprimer sont des redimensions de fichiers réduites pour publication en ligne. un filtre sur des termes comme « thumb » ou « small » suffisent à en retrouver un paquet.
Restez groupir les photos et vidéos.
Exemple avec mes photos, elles sont dans un dossier nommé stockage-syncable/photos qui contient plusieurs trucs. Notamment des dossiers d’années, qui contenaient des dossiers mensuels, avec des dossiers groupant des jours et des évènements sur plusieurs jours. Un bon moyen de dédoubler tout ça c’est de faire du renommage de masse basé sur les métadata des photos/vidéos, et de tout réunir dans un seul dossier. Reste ensuite à tout répartir par année à coup de script. Et à mettre dans un coin dédié les fichiers qui demandent un traitement ou des incertitudes de doublonnage à lever.
J’avais des doublons pour faire des sélections d’albums, certains à imprimer, certains pour désigner des étapes de chantier de maison ou des lieux de capture pour des séquences de mappage openstreetmap à 360°.
Une fois que les choses sont élaguées des parties les plus évidentes on peut se demander comment faire en sorte de mettre tout ça en qualité, et surtout, à quoi ça ressemble des archives qui seraient de très bonne qualité.
La suite au prochain épisode!
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Imaginez y’a des gens qui s’amusent régulièrement à tenter d’exporter leurs photos, vidéos et documents récupérés depuis leur téléphone pour tenter de s’en servir sur un ordi, ou un autre, et à avoir du mal à retrouver leurs documents quand ils en ont besoin. Qui pestent contre le protocole MTP qui n’est pas capable d’utiliser pleinement la rapidité d’un cable USB. Qui finissent pas utiliser Wifi File Transfer pour copier leurs fichiers du téléphone vers leur ordi, ou qui trouvent ça trop galère et du coup se disent que refiler tout à un bon gros GAFAM est une solution pérenne, haha ! Alors que les GAFAMS n’ont de cesse de tuer les uns après les autres leurs services de surveillance.
Alors qu’il suffit d’avoir sa propre gestion de fichiers syncronisés chez soi en pair à pair, par exemple avec Syncthing, ou un nextcloud chez des CHATONS.
Pour Nextcloud
Il vous faudra:
un compte nextcloud sur un serveur
l’appli client nextcloud sur votre téléphone, connecté à votre compte serveur
avoir l’upload automatique activé depuis votre téléphone, et ce même si vous n’avez pas le wifi connecté (voir dans les paramètres d’upload automatique de l’appli mobile)
avoir le client nextcloud installé sur un ordinateur, connecté à votre compte serveur
Pour Syncthing
Il vous faudra:
faire marcher syncthing sur votre ordi
faire marcher syncthing sur votre ordiphone
configurer les dossiers à faire syncroniser
appairer les deux identifiants de syncronisation
accepter la syncronisation sur les deux appareils, choisir les dossiers concernés
et tadam, vos photos, vidéos et documents seront téléchargés sur votre ordi. Vérifiez dans les paramètres que l’envoi vers le serveur nextcloud se fait même si vous n’êtes pas connecté au wifi.
Une fois l’upload fait automatiquement vous aurez vos médias téléchargés dans votre dossier Nextcloud sur votre ordi, par défaut dans votre dossier de /home/mon_utilisateur/Nextcloud/InstantUpload. Ce dossier de destination est bien sûr modifiable, tout comme votre client Nextcloud vous permet de syncroniser plusieurs dossiers différents, de ne pas forcément tout syncroniser de ce qui se trouve sur votre serveur Nextcloud, et pas forcément dans le dossier /home/mon_utilisateur/Nextcloud. Mais bon, pour garder l’exemple simple on va prendre les paramètres par défaut.
J’ai un dossier pour mes photos et vidéos à ranger, il me suffit de déplacer automatiquement les médias récupérés depuis le dossier InstantUpload vers celui ci, de les renommer automatiquement pour suivre ma convention de nommage avec des tags, et de les déplacer dans le dossier annuel. ça se fait très simplement avec un seul fichier de script bash, qui est exécuté toutes les 5 minutes sur mon ordinateur d’archivage.
Comme le dossier InstantUpload distingue dans des sous dossiers les médias que j’ai capturé par mon téléphone et ceux que j’ai téléchargé, je peux les ranger automatiquement avec un simple couper-coller fait par la commande mv (move). Je pourrai mettre des descriptions et des tags ultérieurement avec mon gestionnaire de photos scriptable Geequie, avec mes raccourcis clavier configurés via ma procédure d’installation de gestion de fichiers.
Le meilleur moyen d’éviter que le bazar soit partout, c’est de le concentrer dans un seul dossier. Donc pour tous les autres trucs que je récupère sur mon téléphone, je peux les envoyer dans mon dossier de bazar.
Ne reste plus qu’a se consacrer un peu de temps à autre, via un rappel d’agenda par exemple ou une revue hebdomadaire (coucou la méthode GTD) à faire disparaître le bazar, soit en truc rangé, soit dans le néant comme le conseille Marie Kondo.
le fichier de crontab:
#Ansible: run nextcloud workflows of tykayn
*/5 * * * * /bin/bash ~/Nextcloud/ressources/workflow_nextcloud/cronjob_nextcloud.sh
# back pictures to ARCHIVE_SYNCABLE
logDate 'copy of Nextcloud InstantUpload photos'
mv ~/Nextcloud/InstantUpload/Camera/* "$PHOTOS_TO_DISPATCH" | tee -a $LOG_FILE_BACKUP 2>&1
mv ~/Nextcloud/inbox/instantUpload/* "$PHOTOS_TO_DISPATCH" | tee -a $LOG_FILE_BACKUP 2>&1
#mv ~/Nextcloud/inbox/instantUpload "$PHOTOS_TO_DISPATCH" | tee -a $LOG_FILE_BACKUP 2>&1
guessfilename "$PHOTOS_TO_DISPATCH/$CURRENT_YEAR*"
cd $PHOTOS_TO_DISPATCH
move2archive --archivepath=$PHOTOS_FOLDER "$CURRENT_YEAR*"
echo ' ' >> $LOG_FILE_BACKUP_DATES
echo "### ${today} medias in $ARCHIVE_SYNCABLE/photos/$CURRENT_YEAR" >> $LOG_FILE_BACKUP_DATES
ls -l "$ARCHIVE_SYNCABLE/photos/$CURRENT_YEAR" | wc -l | tee -a $LOG_FILE_BACKUP 2>&1
Secouez le tout avec une mise en archive chiffrée par borg backup, syncronisez avec des supports distants, et voilà qui est automatiquement rangé.
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Quelques nouveautés avec borg version 2, les commandes changent un peu, il est plus rapide, plus dur, meilleur, plus fort. Fait amusant, je l’ai utilisé sans savoir que c’était une référence à une série pas très connue que seuls des gens vachement plus vieux que moi regardaient.
On va commencer par définir un fichier contenant un mot de passe que Borg va pouvoir utiliser pour chiffrer les fichiers du dépot.
On définit quelques variables en Bash dans un fichier afin de ne pas avoir à se répéter partout. Faites chauffer votre terminal préféré:
# --------- archives dans un pool zfs nommé poule sur mon ordinateur nommé spaceship. # --------- Ce nommage est arbitraire, vous pouvez bien sûr mettre ce que vous voulez et sauvegarder plusieurs dossiers tout aussi arbitraires. # --------- Pour cet exemple on va dire que ce qu'on veut sauvegarder n'est pas l'intégralité de notre home mais un autre dossier auquel on fera référénce via une variable en bash par la suite.
export ARCHIVE_SYNCABLE="/home/poule/encrypted/stockage-syncable" # place where we have our things sorted, other than home export BORG_PASS_FILE="$ARCHIVE_SYNCABLE/.ma-borg-passphrase" mkdir -p $ARCHIVE_SYNCABLE
editor BORG_PASS_FILE # on définit notre phrase de passe dans notre éditeur de texte favori export BORG_PASSCOMMAND="cat $BORG_PASS_FILE" # get the borg repo pass
for item in "${EXCLUDE[@]}"; do exclude_opts+=( --exclude="$item" ) done
export exclude_opts
# --------- création du dossier qui va contenir notre dépot borg mkdir -p $SPACESHIP_NEW_BORG_REPO
# --------- Installation de borg version 2 avec pip pip install "borgbackup==2.0.0b5" borg --version
# --------- vous devriez voir marqué "borg 2.0.0b5", si vous ne le voyez pas, relancez votre terminal
Et voilà on peut maintenant créer une nouvelle sauvegarde avec un dossier contenant peu de choses dans un premier temps.
Créer un nouveau dépôt
Ici on demande la création d’un dépot chiffré par plusieurs algorithmes contenant sa clé, qui nécessite une phrase de passe, que nous avons défini dans un fichier texte ci dessus. La variable BORG_PASSCOMMAND sera utilisée par borg pour aller chercher cette phrase.
borg rcreate --encryption=repokey-blake2-aes-ocb -r $BORG_REPO
# et voilà un "repository" créé, on va pouvoir le remplir de plusieurs sauvegardes
Créer une archive dans le dépôt
pour l’exemple j’ai précisé que je souhaitais une compression zstd de niveau 9, soit le niveau maximum.
borg create $BORG_REPO::encrypted_spaceship_{now} $ARCHIVE_SYNCABLE "${exclude_opts[@]}" --progress --verbose --stats --compression zstd,9
Pour notre exemple, la partie $ARCHIVE_SYNCABLE désigne un dossier que l’on veut inclure dans notre sauvegarde, mais on peut mentionner plusieurs chemins vers des dossiers ou des fichiers séparés d’un espace si on le veut.
Enlever les anciennes sauvegardes de notre dépot en faisant un tri automatique.
Pour convertir votre archive borg existante, y’a une commande mais ça ne marche pas 😀
Automatiser dans un cronjob
Plus qu’a faire vos commandes dans un fichier exécutable, par exemple localisé dans un dossier nextcloud situé ici: ~/Nextcloud/ressources/workflow_nextcloud/sync_spaceship.sh et à le lancer périodiquement dans un cronjob. Pour modifier votre table de commandes cron:
crontab -e
Et rajouter ceci dans votre crontab pour lancer ce script toutes les 20 minutes par exemple:
# lancer le script de sauvegarde toutes les */20 * * * * /bin/bash ~/Nextcloud/ressources/workflow_nextcloud/sync_spaceship.sh
Le site web crontab.guru pourra vous aider à clarifier la périodicité de vos sauvegardes. Pour déterminer une périodicité optimale, il faut voir le temps que prend votre sauvegarde à se faire.
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Valérie Masson-Delmotte, est une paléoclimatologue française. Elle est directrice de recherche au CEA et coprésidente du groupe no 1 du GIEC depuis 2015 comme le dit sa page Wikipédia. La synthèse des 6 groupes de travail du GIEC venant de sortir, et twitter se cassant la gueule au profit de Mastodon qui a dépassé les 10 millions de gens, ce serait dommage que sa vulgarisation sur ce rapport épique tombe dans les limbes de l’oubli. J’en fais donc un backup hébergé ici (et vous devriez avoir une stratégie de backup ainsi qu’un site web personnel vous aussi) qui vous permettra de saisir les points clés et d’en voir les infographies principales en moins de cinq minutes. Mais pas plus de cinq minutes hein ho, les journaux télé y ont consacré moins de 0.6% de leurs temps d’antenne alors c’est que ça ne doit pas être trop important. Si ? Maintenant que tout le monde a compris que la réforme des retraites est une arnaque et de la violence pure et dure particulièrement envers les femmes et les travailleurs les plus précaires, et que la mobilisation contre est historique, on pourrait aussi regarder dans quel contexte la lutte s’inscrit.
Bonjour!Je commence à récupérer des 133 heures de session d’approbation du rapport de synthèse #SYR du GIEC #climatechange2023, la semaine dernière, et j’ai préparé ce long fil, qui en présente les points clés, en 🇫🇷
C’est parti, 🧵⬇️
Ce rapport de synthèse du 6ème cycle d’évaluation (2015-2023) s’appuie sur les 3 rapports spéciaux de 2018-2019 et les 3 rapports complets de 2021-2022, et intègre leurs principales conclusions.
Ces 6 rapports, rédigés par plus de 1000 scientifiques, ont examiné les éléments probants de plus de 85 000 publications, et ont tenu compte de plus de 300 000 commentaires de relecture, de milliers de relecteurs.#colossa
Parmi ces scientifiques, 84 auteurs ont rédigé le rapport de synthèse, avec une version longue (100 pages, 20 figures), et un résumé (36 pages, 7 figures), avec une structure similaire : où en sommes nous, quels sont les futurs possibles, et comment accélérer l’action.
Si nous voulons vivre dans un monde soutenable, équitable, nous ne pouvons pas maintenir les tendances actuelles.
L’action pour le climat (actions d’adaptation et d’atténuation, c’est-à-dire de réduction des émissions de gaz à effet de serre) monte en puissance, mais le rythme et l’ampleur des actions n’est pas suffisante pour limiter les risques liés au changement climatique.
La poursuite de la hausse des émissions de gaz à effet de serre du fait des activités humaines et le résultat de tendances non soutenables pour l’énergie, l’utilisation des terres, les modes de production et de consommation et styles de vie.
La distribution historique et actuelle des émissions de gaz à effet de serre est inégale : certains ont contribué et contribuent bien davantage que d’autres, d’un pays à l’autre, et au sein de chaque pays.
Les activités humaines sont responsables de l’augmentation de la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère, qui continuent à augmenter – le rapport long fournit une mise à jour des concentrations en 2021.
Les enregistrements issus des carottages en l’Antarctique montrent à quel point cette augmentation est une rupture par rapport aux variations naturelles des derniers 800 000 ans, et je souhaite rendre hommage à Claude Lorius, pionnier de la science des carottes de glace.
Le réchauffement planétaire, en moyenne sur 10 ans, atteignait +1,1°C en 2021-2020 (rapport du GIEC de 2021). Une mise à jour jusqu’en 2013-2022, dans le rapport long, montre que c’est +1,15°C en 2013-2022, par rapport à 1850-1900.
Aucun facteur naturel (variabilité spontanée, Soleil, volcans) ne peut expliquer le déséquilibre du bilan d’énergie de la Terre et l’accumulation de chaleur.La meilleure estimation est que le réchauffement observé est égal au réchauffement dû aux activités humaines.
Le premier facteur du réchauffement à ce jour est le cumul des émissions de CO2; le second tient aux émissions de méthane (durée de vie courte; effet direct et via la formation d’ozone en surface, gaz à effet de serre et polluant).
L’influence humaine sur le climat affecte chaque composante du système climatique.
Le réchauffement planétaire « dope » certains évènements extrêmes, + fréquents, + intenses, notamment les extrêmes chauds, les pluies extrêmes (7% de + de vapeur d’eau par °C de réchauffement), et les sécheresses agricoles (humidité des sols).
L’interaction entre les aléas, vulnérabilités et exposition définit les risques d’impacts, et ceux-ci dépendent aussi des réponses (ex : gestion de risques, adaptation, mais aussi maladaptation).
Les communautés vulnérables, qui ont le – contribué au réchauffement à ce jour, sont affectées de manière disproportionnée.
On observe une généralisation d’impacts graves, & de pertes et dommages, dus aux changements de multiples conditions physiques.Les écosystèmes terrestres, aquatiques et marins sont affectés (phénologie, aires de répartition, structure; mortalités de masse; extinctions).
Chaque région est concernée.Les changements des facteurs générateurs d’impacts vont s’intensifier à mesure du réchauffement planétaire.
Le monde + chaud, différent, que connaîtrons les générations actuelles et futures, dépend des choix effectués maintenant et à court terme.#empathie
Les avancées scientifiques nous permettent de mieux comprendre à quoi ressemblera notre avenir, en fonction des choix que nous faisons maintenant.
La poursuite des émissions de gaz à effet de serre va amplifier le réchauffement (tant que les émissions de CO2 ne sont pas à zéro net).
Pour les scénarios examinés, la meilleure estimation est qu’un niveau de réchauffement de 1,5°C sera atteint (en moyenne sur 20 ans) au début des années 2030.
La probabilité pour qu’une année donnée, ce niveau de changement de température de surface globale (1,5°C au-dessus de 1850-1900) soit atteint augmente, et la probabilité de le dépasser sera de 40 à 60% chaque année vers 2030.
Pour chaque incrément de réchauffement planétaire de +, les changements de climat moyen et d’extrêmes deviennent + généralisés et + prononcés.
Pour chaque incrément de +, les risques pour la santé augmentent, mais dépendent des actions d’adaptation.
Pour chaque incrément de +, les impacts sur les écosystèmes vont s’aggraver : enjeux de conservation, protection, restauration des écosystèmes (réduire le autres pressions locales),
Cela implique aussi la perte d’efficacité d’options d’adaptation fondées sur les écosystèmes et une baisse d’efficacité des puits naturels de carbone
Cela implique aussi des risques croissants pour la production alimentaire (attention forte incertitude sur le potentiel de prise de pêche en Arctique)
Les risques d’insécurité alimentaire dépendent fortement des choix socio-économiques
Nous voyons déjà des risques composites ou en cascade, de + en + complexes et difficiles à gérer.
Le rythme et l’ampleur de la montée du niveau de la mer vont dépendre des émissions de gaz à effet de serre à venir; la probabilité de changements abrupts – irréversibles augmente avec le niveau de réchauffement planétaire (Antarctique).
La population exposée aux aléas liés à la montée du niveau de la mer, et la fréquence des évènements extrêmes, va augmenter d’ici 2040 – les mesures pour y faire face demandent une planification à long terme.#coursecontrelamontre
Le rapport spécial du GIEC de 2018 avait souligné que limiter le réchauffement à 1,5°C était un défi sans précédent. 5 ans plus tard, le défi est encore plus grand, puisque les émissions ont continué à augmenter
Les budgets carbone résiduels permettant de limiter le réchauffement à 1,5°C et 2°C #ParisAgreement seront bientôt épuisés, et ceux pour 2°C largement amoindris…
Si l’on voulait être sérieux et limiter le réchauffement largement sous 2°C, voire proche de 1,5°C, cela demande des baisses immédiates, rapides, profondes des émissions notamment de CO2, jusqu’à atteindre net zéro, et de méthane (CH4).
Les émissions ont augmenté entre 2015 et 2019. Si tous les engagements (NDC) étaient tenus, cela permettrait au mieux une légère baisse des émissions d’ici 2030 (inadéquat par rapport aux objectifs de l’Accord de Paris).
Et il y également un décalage entre les engagements et leur mise en oeuvre. Les politiques publiques actuelles dans le monde, sans sursaut, conduiraient à dépasser 1,5°C dans les années 2030, 2°C dans les années 1950, flirter avec les 3°C en fin de siècle…
Après le dépassement d’un certain niveau de réchauffement (ex 1.5°C), une diminution graduelle dépendra de la capacité à atteindre et maintenir des émissions nettes négatives de CO2 (l’éliminer de l’atmosphère et le stocker à long terme).
Le déploiement de méthodes d’élimination pose des questions de coûts (énergie), de faisabilité, de soutenabilité et de risques (pression sur les terres).
Des émissions soutenues égales à zéro net de CO2 sont centrales pour limiter le réchauffement. La transition vers cela implique des rythmes différents selon les secteurs. Réduire + vite les émissions et maîtriser la demande demande moins de recours à l’élimination de CO2.
De nombreuses options d’actions faisables, efficaces et abordables sont disponibles maintenant pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter à un climat qui change.
Les mesures politiques qui ont fait leurs preuves et permis de réduire les émissions de plusieurs mililards de tonnes par an peuvent être mises en oeuvre à plus grande échelle et généralisées
Des possibilités sont disponibles pour renforcer la résilience et réduire les émissions de gaz à effet de serre, en agissant tous azimuts : système énergétique, gestion de l’eau, des terres et système alimentaire,
systèmes urbains et infrastructures, santé, industrie, déchets, et organisation des sociétés, y compris les filets de protection sociale.Le rapport ne constitue pas une feuille de route mais montre les potentiels, et les co-bénéfices (notamment pour la qualité de l’air)
Les actions mises en oeuvre maintenant peuvent faire toute la différence, notamment parce qu’il existe un fort potentiel associé à la maîtrise de la demande
L’adaptation actuelle est souvent incrémentielle, fragmentée, et des limites dures à l’adaptation existent (ex : ressources en eau estivales contraintes par le recul de l’enneigement et des glaciers).
Parmi les conditions clés pour changer d’échelle pour l’action pour le climat figurent la réorientation des financements, la montée en puissance des financements pour l’adaptation, les transferts de technologie et la coopération.
Les pertes et dommages touchent de plein fouet les écosystèmes et les populations les + vulnérables, et font partie de notre avenir. Nous pouvons construire un avenir viable et soutenable en agissant rapidement pour construire un développement résilient face au climat.
Il est nécessaire que l’ action pour le climat, pour être efficace, soit juste, inclusive et basée sur le partage des connaissances. J’ai ajouté quelques réflexions sur le rôle des universités à l’occasion de colloque EcoCampus @FranceUniv@UGrenobleAlpes
Je préfère parler de courage plutôt que d’espoir : il est possible de changer d’échelle et de limiter les risques liés au climat, mais cela demande de se relever les manches et d’agir à hauteur des enjeux. Merci de votre lecture jusqu’au bout de ce long fil.Un immense 🙏👏 aux scientifiques qui ont mené jusqu’au bout de travail d’intégration et obtenu un rapport clair et solide, un rappel à la réalité des faits, reconnu par les représentants de tous les pays. Le talent d’Arlene Birt a été central pour construire des visuels clairs @BckgrndStories. Et toutes les personnes qui ont joué un rôle clé en appui à la préparation, la finalisation de ce rapport et l’appui à la session marathon d’approbation méritent une large reconnaissance pour leur professionnalisme et leur dévouement, notamment Noémie Leprince-Ringuet, et dans l’équipe du groupe I, @Clo_Pean, @anna_pirani et @connorsSL.
La session d’approbation a été très longue, 133 heures, dont 36 h quasiment d’affilée du samedi 6h au dimanche 18h, soulignant à quel point ce rapport touche à des points importants pour tous les pays. Les scientifiques ont été précis, clairs, et patients, ce qui a permis, au final, que ce socle de connaissances établi de manière rigoureuse soit reconnu par tous les pays. Le compte-rendu des observateurs extérieurs est disponible ici : enb.iisd.org/58th-session-i…
J’espère que ce long fil vous donnera envie de lire ce rapport de synthèse, qui est disponible ici en anglais : ipcc.ch/report/ar6/syr/
C’est la fin de ce 6ème cycle d’évaluation du GIEC, et de ma participation. Les élections pour le prochain bureau du GIEC auront lieu fin juillet. Il a déjà été acté que le prochain cycle comportera un rapport spécial sur les villes et le changement climatique. La science a une profonde dimension d’émancipation (en anglais, empowerment) : comprendre les changements en cours, explorer les futurs possibles, caractériser les leviers d’actions, fournir des éléments factuels pour éclairer les choix, mais aussi identifier les besoins de faire avancer les connaissances. La lecture de chaque chapitre des rapports spéciaux et complets de l’AR6 permet aussi de comprendre là où il est critique de faire avancer celles-ci.
La préparation de chaque rapport du GIEC fourmille d’intelligence collective, et le travail avec les scientifiques de différentes régions du monde, de différentes disciplines, a été pour moi une joie profonde (malgré la charge de travail).
Beaucoup de personnes me remercient pour le travail du GIEC, et je souhaite transmettre ces remerciements à toutes celles et ceux qui font avancer les connaissances, et leur partage.
En espérant que ce travail colossal aide à prendre la mesure des enjeux, à se les approprier, et devenir acteurs de ces transformations.- FIN
En 2015, Valérie Masson-Delmotte a signé un appel, aux côtés d’une centaine de personnalités internationales, demandant à laisser les énergies fossiles dans le sol pour éviter un « crime climatique », comparé à un crime contre l’humanité.
Tout n’est pas perdu, nous pouvons de façon individuelle mais surtout collective faire en sorte de #sortirDesFossiles. Ça commence par disposer d’une information de qualité et à avoir accès à l’état de l’art des connaissances scientifiques, et à ne pas avaler n’importe quelle connerie produite par des personnes ou des médias indépendants sous prétexte qu’ils se revendiquent « être écolo ». L’éducation est longue, et elle nécessite de l’humilité, pas de la confiance aveugle en des gens incapables de reconnaître leurs limites ou leurs erreurs tels que Reporterre ou Négawatt. Surtout que le grand public n’est pas très doué pour repérer les charlatans, biais cognitifs et autres dérives sectaires dans lesquelles le néolibéralisme (et pas mal de religions qui font leur loi en dehors de la loi) aurait sa place, qui ont toujours des certitudes identitaires hostiles à l’entraide et autres mouvements dérivés du new age très compatible avec le status quo dans les milieux écolos.
L’éducation prend du temps, reconnaître les erreurs des autres semble facile, mais faire le deuil de ses propres erreurs et savoir les placer dans les influences que l’on subit et que l’on reproduit est bien plus important.
On remarque que cette année enfin on ne laisse plus de place à l’expression de personnes totalement à la ramasse sur le sujet, et les ordres de grandeur commencent à être connus, rien que les 10 tonnes d’équivalent CO2 par personne et par an en France qui doivent devenir moins de 2 tonnes en 2050 si on veut éviter le pire. Pour savoir où vous vous situez et ce qu’il est possible de faire, essayez le site web nos GEStes climat, ou participez à une fresque du climat.
Il faut continuer comme ça, go go go!
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Le plus simple nous pour nous faire connaître étant de partager cet article.
Comment se protéger des pertes de données et ne pas perdre la confiance et les précieuses données des membres de son CHATONS?
L’atelier aborde la définition d’un modèle de menace pour savoir contre quoi se prémunir, et quels critères de qualité utiliser pour réaliser automatiquement ses sauvegardes en tant que particulier, ou en tant que CHATONS. On y voit de la façon la plus « grand public » à la façon la plus « techno geek » comment récupérer ses données éparpillées en ligne, historiser, chiffrer, dédupliquer, compresser, répliquer, partager les clés d’accès, et prévoir des restaurations périodiques, de sorte que les données les plus cruciales survivent à leurs administrateurs et administratrices.
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Il vous est probablement déjà arrivé de perdre beaucoup de choses à la mort d’un disque dur ou d’un ordiphone. Ou en ayant des vil malfrats qui dérobent votre matos. Ou en ayant un incendie chez vous si vous avez vraiment pas de bol. Les faits sont là, les disques durs meurent et les services de cloud ferment, la pérennité des données est importante et il ne faut pas compter sur les autres si vous voulez conserver votre vie privée, vos travaux, vos carnets d’adresse et vos souvenirs. Il y a un moment où vous devez prendre en main la gestion de la pérennité de vos données et développer une stratégie de backup, ou bien une fois les emmerdes passés vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer et vous pourrez mettre la clé sous la porte.
Une approche naïve consiste à copier coller son dossier home ou « mes documents » de temps à autre quand on y pense, sur un disque dur. Et « de temps à autre » ça signifie parfois à des mois ou des années d’écart. L’essentiel pour que les sauvegardes soient utiles et ne doublent pas de volume à chaque fois que vous en faites une, c’est d’avoir un outil adapté, simple d’utilisation et AUTOMATIQUE. Qui fonctionne tout seul sans que vous ayez besoin de plus de quelques minutes pour le mettre en place et ne plus avoir à y penser.
J’ai donc essayé pas mal de choses et ai fini par adopter une stratégie qui ressemble à ce schéma (fait avec GIMP et les icones GNOME Zafiro variant A) dont je vais détailler chaque partie ici.
Stratégie de backup avec rsync et borgbackup par tykayn – cipherbliss.com
Définir ce que l’on veut sauvegarder
Pour faire vraiment simple on va dire qu’on veut sauvegarder l’intégralité de son dossier utilisateur, mes documents pour les gens que je plains d’être sous windaube, ou son « home » sous les systèmes linux civilisés. On va mettre en place une sauvegarde automatique avec des logiciels à interface graphique. Pour les mordus de la ligne de commande et les gens qui veulent faire des scripts je partage mes scripts à la fin de l’article.
On aura besoin d’à minimum:
son ordi perso avec suffisamment de place.
un disque dur USB avec un peu plus de place que votre dossier home.
le logiciel Vorta pour faire les sauvegardes dans une archive compressée.
le logiciel Grsync pour répliquer notre archive sur d’autres disques.
Je n’ai aucune idée de la place que peut prendre votre bazar à vous, personnellement comme j’ai beaucoup de travaux de dessin, des codes sources de pas mal de projets, des photos et vidéos à la folie et des backups d’autres gens j’ai près de 1.5 téra octets de trucs à sauvegarder (avant compression). Niveau coût des disques ça va, actuellement on peut trouver des disques USB3 portables de 4 To à environ 100€, et des services de stockage en ligne pour 2To environ de ce coût à l’année. Mais vous avez probablement des disques durs externes que vous pouvez réutiliser. Ne gaspillez pas votre argent dans des disques SSD EXTERNES, ils sont beaucoup trop cher pour ce que l’on veut faire. Personnellement j’ai investi dans quelques disques usb de 4To.
C’est parti pour la récolte de données
Dans notre home on va donc mettre de façon très pragmatique tout ce que l’on veut sauvegarder dans un dossier nommé BAZAR.
On ne va pas le ranger maintenant, il est bien plus important d’avoir une sauvegarde automatique en place en premier lieu.
Donc, mettez y votre bazar personnel qui proviendrait de vos supports externes:
appareil photo
tel
anciens disques durs
autres ordinateurs
export de comptes en ligne (ceci prend du temps, donc notez vous juste quelque part que vous devriez le faire. Le plus gros des données que vous pourrez récupérer sera probablement chez google takeout, facebook, et dropbox. Le web est rempli de liens morts et de services décédés, utilisez votre agenda pour vous rappeler de récupérer vos données)
C’est passionnant de voir comment les gens s’organisent, par type d’activité (lecture, écriture, travail, sport…), par type de média (photos, vidéos, administratif…), ou avec une méthode triant les choses selon leur statut (actif, congelo, inbox, archives, façon Ploum). à vous de voir ce qui vous convient. Personnellement j’ai hâte de trouver un moyen de naviguer dans mes dossier avec un système de tags qui rendrait la hiérarchie des données beaucoup plus adaptable, en attendant je range les dossier par un mélange de type d’activité, de genre de média, et de statut d’archive.
L’important c’est que ça vous parle.
Mise en place de l’archivage automatique
Récupérer les logiciels Vorta et Grsync.
soit avec votre logithèque, soit en lançant la commande:
Notre archive, ou repository, c’est la version compressée et historisée de tout ce que l’on veut sauvegarder. On pourra donc revenir dans le temps et faire de la restauration si on veut des fois que l’on supprime un truc important et qu’on ne s’en rende pas compte tout de suite. Dans le schéma ça correspond à l’icone zip. Vorta utilise un logiciel nommé Borgbackup, qui a le gros avantage de proposer plusieurs façons de sécuriser votre archive et de réduire énormément la taille de tout ce que vous souhaitez sauvegarder, tout en faisant disparaître l’espace pris par les portions de fichiers en double. (pour moi la taille de l’archive fait 1.1 Téra au lieu de 1.5)
Dédupliquer les données est une tâche complexe lorsqu’on veut la faire à la main. Bien sûr il existe des outils pour ça, mais parfois on préfère avoir des fichiers en double pour des raisons de logiques de rangement. Borgbackup va chercher tout seul les doublons et utiliser un système de fichier dans ce but. On peut aussi formater ses disques en ZFS ou en Btrfs pour stocker ses fichiers et bénéficier de ce genre de réduction de taille de fichiers, mais ce n’est pas aujourd’hui qu’on va le faire 😀
Donc, où créer notre archive de backup?
Si votre ordinateur personnel a encore plein de place disponible, nous pouvons faire notre archive borg sur cet ordinateur. Autrement il faudra la mettre sur un disque externe, mais c’est moins bien car ça veut dire que vous avez une copie de moins de votre archive, donc davantage de chances de tout perdre. Dans le cas idéal, donc, nous devons créer un dossier en dehors de notre home (ben oui, on ne va pas mettre notre archive en copie dans notre archive-ception.
Admettons que l’on mette notre repository dans un dossier /var/mon-backup-borg
Il ne nous reste plus qu’a dire à Vorta dans l’onglet Sources que l’on veut sauvegarder le dossier home.
Sauvegarder la phrase de passe pour rendre illisible votre archive à quiconque tomberait sur votre disque externe.
Dans l’onglet Schedule on demande à ce que vorta soit lancé au démarrage de l’ordinateur et qu’il s’exécute toutes les heures.
On a plus qu’a démarrer le premier backup avec le bouton en bas, et roulez jeunesse.
Plus qu’a attendre quelques minutes ou heures selon le volume de trucs à sauvegarder et la force de compression que vous avez choisi.
Répliquez les tous
On a notre archive qui se met à jour toute seule, on a plus qu’a sauvegarder ailleurs notre sauvegarde. Pour le grand public je conseille donc d’utiliser Grsync, une interface graphique de Rsync, logiciel de syncronisation de fichiers.
Nous devons donc dire à Grsync que l’on veut copier notre repository (la source) vers un disque externe (la destination). On appuie sur syncroniser, et c’est parti.
Cool ça marche
oui, bon c’est cool tout ça, mais grsync ne va pas copier tout seul automatiquement votre repository après les sauvegardes, et si vous oubliez d’appuyer sur le bouton dans Grsync pendant longtemps, votre disque externe n’est jamais à jour. Et ce qui serait bien c’est d’avoir vos disques externes en plusieurs exemplaires, sur des lieux physiques différents. Typiquement vous pouvez confier un disque à une amie, à votre famille, à une asso ou dans un coffre enterré dans une enveloppe étanche, en faisant des permutations de disque de temps à autre 😀
Comme ça, même si chez vous survient une catastrophe vous n’aurez pas tout perdu. Et grâce au chiffrement de votre repository, même si votre autre lieu a un cambriolage, le contenu de l’archive ne sera pas lisible sans la phrase de passe.
C’est pourquoi je préfère utiliser un script de syncro qui se lance automatiquement par cronjob toutes les x minutes. Mais ça, c’est une autre histoire.
Tester la restauration
Dernier point, vérifiez que vous pouvez restaurer des fichiers avec votre repository de temps en temps. Parce que c’est bien beau de faire des archives, si elles sont corrompues ça ne vous aidera pas quand la bise sera venue. Un bon petit rappel de calendrier tous les 3 mois devrait vous aider à vérifier que tout est propre.
Faire du propre dans sa maison
En parlant de propre, vous pouvez utiliser Baobab pour visualiser les dossiers qui prennent le plus de place. Ce logiciel libre est déjà présent dans ubuntu. Le meilleur moyen d’avoir des archives utiles reste de supprimer le merdier qu’elle contient. C’est une tâche longue et difficile, mais ça vaut le coup si on veut ensuite pouvoir retrouver très rapidement des choses par un simple ctrl+f dans ses dossiers.
baobab /home
lancez le sur votre home pour trouver les trucs à virer de vos archives.
Si vous avez des astuces aussi, faites passer! 🙂
Created with GIMP
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vous vous souvenez quand vous avez changé de téléphone pour la première fois et que vous aviez à retaper votre carnet d’adresses à la main depuis l’ancien vers le nouveau? c’était bien désagréable et chronophage. surtout que comme moi, ça vous est probablement arrivé plusieurs fois avant que le moindre moyen de copier automatiquement ces données n’existe pour le grand public
et avec vos ordinateurs est ce que vous êtes toujours à l’âge de pierre de la transmission de données ou bien est ce que vous avez appris de vos erreurs?
ça tient en un concept simple:
Ranger ses fichiers à sauvegarder d’une seule façon et mettre en place des sauvegardes automatiques.
ça tombe bien, cozy cloud vient d’ouvrir au public des hébergements qui respectent votre vie privée (contrairement à Dropbox ou bien Google drive) de telle sorte que personne chez cozy cloud ne peut accéder à vos données. www.cozy.io
gérer vos mots de passe avec un gestionnaire libre tel que KeePass et stocker ses infos de sauvegarde sur votre cozy cloud.
Archiver vos fichiers de travail et de loisirs
C’est un long boulot quand on a des années de bazar à ranger, et qu’ils sont stockés de différentes manières sur plusieurs supports (ordis, disque dur, clouds, mais aussi des supports non numériques: vynils, cassettes audio, CD, DVD…) . Il convient donc de pouvoir les ranger progressivement, car c’est une longue tâche.
Pour les supports non numériques je ne saurai que trop vous recommander de mettre en carton vos bidules et les apporter à une petite entreprise qui saura vous les numériser.
En premier lieu il va vous falloir probablement un ou deux Téra octets de libre quelque part pour y créer votre dossier à synchroniser.
éliminer les doublons:
cibler les gros dossier avec Baobab, et ensuite plus finement trouver les doublons et les éliminer via un logiciel fort sympatoche du type FsLint.
Créer un script d’initialisation en bash
pour installer vos programmes habituels et autres choses bien pratiques.
J’ai fait le mien à partir de celui de Simbd, trouvé sur le forum ubuntu-fr, et publié sur gitlab ici, que vous pouvez utiliser comme bon vous semble:
le fichier README détaille comment procéder à l’installation du script.
#Script de PostInstall
à lancer après une installation toute neuve d'ubuntu 18.04 sur votre ordinateur perso.
mkdir script_postinstall \
&& cd script_postinstall \
&& wget https://gitlab.com/tykayn1/cipherbliss.com/raw/master/bash/postinstall/tykayn_postinstall.sh \
&& chmod +x tykayn_postinstall.sh
&& sudo bash tykayn_postinstall.sh
Et voilà, à vous de faire le vôtre.
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Alors que l’on se disait que l’on ferait bien un tour sur le site de tel ou tel artiste, blogueur dont on apprécie le travail mais que l’on sait pas très productif, quelle tristesse de tomber sur une page blanche ou un nom de domaine à acheter, ou impossible à retrouver après moult recherches, nous montrant que le site en question n’est plus qu’un lointain souvenir.
Quand on ne prend pas soin de ses espaces d’écriture numérique ils finissent par disparaître rapidement, surtout si ils ne sont pas auto hébergés et que vous avez donné toute votre vie à thumblr, blogger, facebook, wordpress, youtube, ou skyblog. Vous n’aviez probablement jamais fait le rapprochement, mais si vous en êtes responsable, en perdant votre contenu numérique, vous faites un autodafé. et ça, ce n’est vraiment pas très sympa.
Vous avez des choses importantes à dire, faites en sorte qu’elles puissent être lues plus d’une seule fois par une poignée de personnes: prenez soin de vos contenus, faites des sauvegardes sur plusieurs supports, utilisez des services d’archives pour accéder à des contenus disparus et surtout, hébergez les choses sur une plateforme qui ne va pas faire disparaitre vos écrits sans vous prévenir. Vous pouvez reprendre le contrôle de votre vie numérique.
Allez zou tout le monde on prend deux minutes pour cliquer sur « exporter mon contenu » ou installer mysqlautobackup pour les plus barbus.
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