



- mettre les fichiers audio et vidéos dans un dossier en vue de les transcrire.
- lancer un script.
- et hop, c’est bon
On peut faire du torrent vivant avec des outils entièrement libres assez facilement depuis que peertube propose une documentation pour le faire à partir de sa version 3, sortie pour le début Janvier 2021. Vous pouvez faire du livestream avec plusieurs outils comme Jitsi, mais aujourd’hui on va causer Open Broadcast Software Studio, aka OBS Studio. Il suffit pour cela de:
C’est ainsi qu’équipé de mon casque et micro, j’ai pu faire du live vidéo à propos de génération d’ebook avec l’équipe du CIL Gometz dans une visio conf BigBlueButton, avec ma connec 4g et mettre en ligne après coup une vidéo de cette réunion d’1h30.
Ou encore ce petit live mapping d’openstreetmap en 15 min montrant quelques trucs avec JOSM.
Le tout monté avec Kdenlive (installable avec apt) avant d’être uploadé sur peertube.
Et voilà du live en peer to peer avec des outils intégralement en logiciel libre.
Bon, faites des essais de votre matériel avant la vraie date du live hein 😉
have fun!
Vous trouverez ci-dessous un message du lanceur d’alerte Edward Snowden, publié à l’origine en Anglais sous le titre « nous pouvons réparer un système cassé ». Ses révélations sur les programmes de surveillance secrets ont ouvert les yeux du monde entier sur un nouveau niveau d’ingérance gouvernementale et ont donné un nouvel élan au travail continu de l’EFF (Electronic Fronteer Foundation, www.eff.org) dans les tribunaux et auprès des législateurs pour mettre fin à l’espionnage de masse illégal.
Nous sommes reconnaissants envers Ed pour son soutien dans nos affaires judiciaires, et envers des personnes comme vous pour avoir soutenu l’EFF pendant notre campagne d’adhésion au Défi de fin d’année. Votre aide est essentielle pour faire reculer la vague de surveillance incontrôlée.
-L’équipe de l’EFF
Cher défenseur de la liberté numérique,
Il y a sept ans, j’ai fait quelque chose qui allait changer ma vie et modifier à jamais la relation du monde avec la surveillance.
Lorsque les journalistes ont révélé la vérité sur les tromperies de l’État et les comportements illégaux à l’encontre des citoyens, ce sont les groupes de défense des droits de l’homme et des libertés civiles comme l’EFF, soutenus par des personnes du monde entier comme vous, qui ont saisi l’occasion de demander des comptes aux autorités.
La surveillance étouffe la résistance et nous prive de nos choix. Elle nous prive de notre espace privé, érode notre dignité et les choses qui nous rendent humains.
Lorsque vous êtes à l’abri du spectre du jugement, vous avez la possibilité de penser, de ressentir et de commettre des erreurs en tant que personne authentique. C’est là que vous testez vos notions de ce qui est juste. C’est là que vous remettez en question les choses qui sont mauvaises.
En tirant la sonnette d’alarme et en mettant en lumière la surveillance de masse, nous obligeons les gouvernements du monde entier à faire face à leurs méfaits.
Lentement, mais sûrement, le travail de terrain change l’avenir. Des lois comme la loi américaine sur la liberté (Freedom Act) commencent tout juste à freiner les excès de la surveillance gouvernementale. Les opérateurs de réseaux et les ingénieurs sont en train de « chiffrer tout de bout en bout » triomphalement pour renforcer la protection d’Internet contre l’espionnage. Les décideurs politiques ont commencé à tenir la vie privée numérique à la lumière de la législation sur les droits de l’homme. Et nous commençons tous à comprendre le pouvoir de nos voix en ligne.
C’est ainsi que nous pouvons réparer un système défaillant. Mais cela ne fonctionne qu’avec votre aide.
Depuis 30 ans, les membres de l’EFF unissent leurs forces pour faire en sorte que la technologie soutienne la liberté, la justice et l’innovation pour tous. Il faut une expertise unique dans les tribunaux, auprès des décideurs politiques et en matière de technologie pour lutter contre l’autoritarisme numérique, et heureusement, l’EFF apporte toutes ces compétences dans ce combat. L’EFF compte sur votre participation pour continuer à faire avancer le mouvement en faveur des droits numériques.
Chacun d’entre nous joue un rôle crucial dans la promotion de la démocratie pour lui-même, ses voisins et ses enfants. J’espère que vous répondrez à l’appel en rejoignant l’EFF pour construire ensemble un meilleur avenir numérique.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments les meilleurs,
Edward Snowden
Pour soutenir les actions en justice de l’EFF (dont je fais partie des membres) ainsi que le développement de leurs outils tels que Certbot et leurs guides contre la surveillance numérique vous pouvez donner quelques euros / cryptomonnaies, ou relayer l’information autour de vous à l’occasion de leur campagne de fin d’année:
https://supporters.eff.org/donate/year-end-challenge–DB
Si vous êtes d’humeur généreuse vous pouvez aussi soutenir des gens comme La Quadrature du Net, qui font le même genre de choses en France depuis bien avant l’actuel projet liberticide « Sécurité Globale ».
Futur et sécurité.
Nos dirigeants et leur armée d’industriels n’ont que ces mots à la bouche. Ils prétendent nous guider tels des prophètes vers ce futur auquel, paraît-il, on n’échappera pas, parce que ce serait pour notre bien. Ce futur qu’ils nous promettent c’est celui de la surveillance biométrique, des drones et des caméras partout.
« Expérimenter la reconnaissance faciale est nécessaire pour que nos industriels progressent » déclarait notre secrétaire d’État chargé du numérique. De toute façon, comme toutes les autres technologies de surveillance, « la reconnaissance faciale ne peut être désinventée » ; alors à quoi bon s’y opposer ?
Prétendre que le futur est tracé de manière immuable et nier son caractère politique, c’est le meilleur moyen de se dédouaner, de s’ôter la culpabilité de transformer nos villes en Technopolice, en laissant nos vies exsangues de libertés.
La Quadrature du Net refuse ce futur.
Nous nous battrons pour choisir notre futur. Nous nous battrons pour que les machines et techniques servent les habitants des villes et de la Terre. Qu’elles ne nous soient plus imposées, qu’elle ne servent plus à nous faire taire et à nous contrôler. Rejoignez-nous dans ce combat. Soutenez La Quadrature du Net.
Passez de bonnes fêtes, et n’offrez pas d’outil de surveillance à vos proches, le monde entier vous en remerciera.
Le 17 Novembre 2020 j’étais invité à l’Émission Libre à vous ! diffusée mardi 17 novembre 2020 sur radio Cause Commune. La même émission pour laquelle j’ai proposé un script pour extraire toutes les musiques libres mises à disposition par l’April.
J’ai donc été invité par Frédéric Couchet pour causer de ce que je fais dans le CHATONS de l’April que l’on peut trouver sur Chapril.org , comment j’y suis arrivé et quelles actions j’y mène pour faire la promotion d’une solution d’organisation d’évènements en ligne avec Mobilizon, et plus largement faire comprendre à tout un chacun les dangers des GAFAM, et comment s’en émanciper concrètement.
Voici le fichier audio que vous pouvez télécharger:
La transcription texte de l’émission est aussi disponible ici grâce au formidable boulot de l’équipe.
Intervenant·e·s : Noémie Bergez – Élodie Déniel-Girodon – Fabrice Noël – Baptiste Lemoine – Jean-Christophe Becquet – Isabella Vanni – Frédéric Couchet – Étienne Gonnu à la régie
Lieu : Radio Cause Commune
Date : 17 novembre 2020
Durée : 1 h 30 minSommaire de l’émission:
- Chronique « In code we trust » de Noémie Bergez sur le thème de la sécurisation des données
- Chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet sur Sounds of the Forest
- « Au cœur de l’April (dé)confinée ». Plusieurs personnes actives au sein de l’April parleront des groupes de travail, des activités de l’April, son fonctionnement. Nous parlerons également des coulisses de l’émission
- Quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l’April et le monde du Libre
J’ai été ravi de pouvoir m’exprimer dans cette émission et causer de mon parcours qui a débuté avant l’apparition d’internet dans les chaumières, de comment j’ai pu mixer l’aspect dessin collaboratif, fanzinat (Mangastyl, E-kaki, Paintchat, flood IRC, contrib Openstreetmap… rha zut j’ai oublié de parler de Qzine.fr), sorties de petite vadrouille, accompagnements divers à l’émancipation et l’éducation populaire comme je peux la pratiquer sur ce blog, en contribuant à divers projets en lien avec Framasoft et les CHATONS, ou avec des ateliers associatifs en direct avec des gens de tous les âges et tous les niveaux. Des choses qui seront bien plus faciles à pratiquer le jour où on pourra se réunir en live avec des gens.
En attendant on s’en sort en organisant des ateliers à distance, ou juste des prises de nouvelles informelles pour garder le contact, avec des solutions de chatons et du logiciel libre, tout en cherchant à ne pas prêcher du convaincu.
C’est une émission qui parait tous les Mardis, on peut en écouter un paquet depuis le temps que ça existe. J’avais déjà écouté quelques autres diffusions avant qu’on ne me propose d’y prêter ma voix. On y aborde des sujets à propos de féminisme, éducation, initiatives pour rendre aux femmes leur place dans les métiers de la technologie en général, cartographie, encyclopédie contributive, hackerspace, tiers lieux, bio hacking, projets montrant un autre aspect du monde comme dans la section des pépites libres, s’informer sur tout ce qui se fait de collaboratif, comprendre mieux les textes juridiques, s’informer découvrir la culture du monde, entendre des gens dont je vois passer les pseudos sur Mastodon ou dans des conférences d’évènements auquel j’ai pu me rendre. à chaque fois on découvre des choses interessantes. Mangez-en!!
Comme dirait l’autre, la route est longue mais la voie est libre!
live toot de la conférence de l’#AFIS (asso française pour l’information scientifique) avec Etienne Klein et la #SFEN:
Faire de la science ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas se tromper. Tous les scientifiques se trompent régulièrement.
L’intérêt de la science consiste à faire examiner nos connaissances avec une méthode précise, afin de savoir comment on se trompe.
Combien de personnes ayant fait des déclarations qui se sont montrées erronées sont venues ensuite dire qu’elles se sont trompées?
Il est primordial de savoir reconnaître que l’on se trompe quand c’est le cas pour faire avancer la connaissance.Faire de la science, cultiver son esprit critique, c’est penser contre son propre cerveau.
« C’est pas une guéguerre entre les scientifiques et la population,
les scientifiques sont déjà eux-même incultes en science.
Si je vais voir un physicien du CEA où je travaille, et que je lui demande « c’est quoi une cellule souche? c’est quoi un OGM? c’est quoi la 5G? » il y a très peu de chances que j’obtienne une bonne réponse.La compétence dans un domaine ne signifie pas la compétence dans toute la science.
Comment font alors les gens qui n’ont pas la moindre formation scientifique pour faire le tri dans toutes les informations qui leur sont proposées?
Par des jeux d’influence et d’arguments d’autorité.il nous faut restaurer l’idée qu’il existe une différence entre une croyance et une connaissance.
Et qu’on ne peut pas être totalement dénué de croyance.On doit se poser la question de « comment on a obtenu les connaissances que l’on a aujourd’hui », dans l’histoire des idées?
on peut tout à fait être militant et ne pas du tout savoir comment défendre avec des arguments ce que l’on revendique.
C’est très grave, parce que ça veut dire qu’on peut défendre tout et surtout n’importe quoi sans ne rien y comprendre.
Quand on est jeune on a beaucoup de temps pour apprendre, mais heureusement après aussi.
Encore faut il souhaiter davantage la recherche de la vérité que de suivre aveuglément un groupeparadoxalement,
la propagation de la pensée critique – dans ce qu’elle est réellement, à savoir, exercer sa réflexion contre nos propres biais cognitifs- nécessite que l’on restaure des figures d’autorité scientifique.Quelqu’un qui défend une thèse conspirationniste tout à fait farfelue en invoquant sa pratique de l’esprit critique, ne pratique pas l’esprit critique contre un certain ensemble de choses précises.
Il faut aussi comprendre que la science dit comment les choses sont, mais ne prescrit pas ce que nous devons en faire.
il faut faire la distinction avec ce qui relève de l’éthique, de la prescription sociale, morale, et le rôle de l’expert qui a une certaine connaissance de ce que les choses sont.
Prescrire une utilisation, appartient au registre du politique (et non du politicien), dans son sens premier: les décisions relatives aux choix de vie de la cité.
La conférence était assez courte, et le live tooting est un exercice qui consiste à rapporter les idées en même temps que la conférence se fait. J’ai donc écrit ce qui suit après la fin de la conf:
J’ajouterai qu’il est primordial dans la réception de toute information de savoir prendre du recul et se demander à quel point ce que l’on reçoit a fait l’examen de vérifications par des gens compétents en amont.
Spoiler alert: c’est rarement le cas, et tout média vivant de la publicité ou appartenant à des dirigeants de multinationales subissent de l’autocensure et sont interdits de traîter énormément de sujets qui feraient de l’ombre à leur employeur et à ses annonceurs. Ces contraintes broient toute idée qui passe par de tels médias pour les transformer en spectacle affriolant. C’est très différent de ce à quoi tend la recherche de la vérité et du fonctionnement du monde empirique.
Il faut absolument cesser de croire que si quelqu’un est convaincant il détient la vérité absolue et qu’il ne se trompe jamais.
Il faut absolument cesser de croire que toutes les opinions se valent, que tout peut être remis en question n’importe comment (le relativisme absolu), et que vous devez adopter n’importe quelle info sans devoir faire vous même à un moment le tri.
ça n’a jamais été une bonne idée et ça ne le sera jamais.
Au contraire, surtout si quelqu’un est incapable de reconnaître quand il se trompe, ou qu’il ignore quelque chose, c’est très mauvais signe quant à la fiabilité de ses communications et à son approche du monde réel.
L’indépendance des médias manque cruellement au panorama de la communication scientifique, c’est le résultat d’un jeu de pouvoirs qui privilégie la continuité d’une vision féodale de l’information. Une vision que l’on peut aujourd’hui changer en comprenant les travers actuels, les biais cognitifs, et en se servant de l’horizontalité d’internet.
Tout le monde peut se tromper, et c’est une qualité que de reconnaître ses torts, c’est le seul moyen pour enfin passer à autre chose et s’améliorer.
La crise du #COVID19 aura permis de mettre sur le devant de la scène l’aspect catastrophique des communications qui se revendiquent de « scientifique » alors qu’elles ne font que se répandre dans le spectacle en donnant carte blanche et un mégaphone aux pires charlatans qu’ils puissent trouver. Ce qui a des conséquences sanitaires démesurées, pour lesquelles les responsables de diffusion, ne subissent aucune ombre et font le moins de remise en question possible.
Bref, sortez couverts et bossez votre @hygienementale
ou vous finirez par avoir La tronche en biais 😉
Vous pouvez aller plus loin dans les travaux des différentes personnes en place en visitant le site de l’ #afis ou en vous procurant un des magazines « Science et Pseudo-science » https://www.afis.org et de la #SFEN (société française de l’énergie nucléaire) https://www.sfen.org , Etienne Klein a aussi son site est passe sur france culture tous les Samedis à 16h.
https://etienneklein.fr/
Comme dirait Captain Disillusion, professionel des effets spéciaux vidéo qui débunke des trucages:
« Aimez avec votre cœur, mais pour tout le reste, servez-vous de votre tête. »
je vous recommande aussi le court #fanzine à 3€ que M. Klein qualifie de tract, nommé « le goût du vrai ». ça permet d’apprendre un peu plus en détail comment mieux débattre avec des gens, qu’ils soient des proches ou de parfaits inconnus.
Voici les tags des termes liés sur mastodon:
#debattonsMieux #communicationScientifique #nofakescience
#science #COVID19
Je vous ai dit que j’étais membre de l’April et du CHATONS qui y est associé, le Chapril ? ça c’est fait.
Il se trouve que cette association de défense du logiciel libre, qui est aussi à l’origine du très utile Agenda du libre, a près de 4000 membres et diffuse une nouvelle émission tous les Mardis après midi, intitulée « Libre à vous ! ».
Prenez le contrôle de vos libertés informatiques et suivez l’actualité du Libre. Retrouvez les dossiers politiques et juridiques traités par l’April, les échanges avec des personnes invitées, et bien entendu de la musique sous licence libre. Libre à vous ! c’est en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h, sur les ondes de la radio Cause Commune, « la voix des possibles », 93.1 FM en Île-de-France, partout dans le monde sur le site de la radio. (Comme diraient les Fatals Picards, C’EST UN JEU DMOT! cause comme discutailler, mais aussi comme comme cause à défendre! Habile!) Le podcast de l’émission et les podcasts par sujets traitées sont disponibles dès que possible, quelques jours après l’émission en général.
C’est aussi une émission qui diffuse des artistes publiant leur musique sous une licence libre, ce qui signifie que sous certaines conditions vous pouvez l’écouter et vous en servir dans vos créations (vidéos par exemple) sans avoir à débourser le moindre euro, du moment que vous créditez les artistes correctement. En causant sur le canal IRC #april-chapril j’ai appris que l’on peut retrouver la liste des musiques par ici pour les télécharger:
https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/musiques/
Aussi, au lieu de cliquer sur les nombreux liens un par un j’ai réalisé un petit script qui va s’occuper de récupérer la liste des liens fournis par cette page et les télécharger ensuite dans un dossier dédié grâce à la puissance des scripts bash. Il existe sûrement des moyens plus facile de faire cela mais voici une recette assez rapide issue de plusieurs recherches sur Saint Stack Overflow.
D’abord on récupère la page html présentant la liste de liens, on scanne ensuite le fichier html pour extraire les liens dans les ancres html, on remplit un fichier listant ces liens, et ensuite on scanne ce fichier de liens en demandant de télécharger chacun de ces liens dans un dossier.
#/bin/bash cd ~ mkdir musique-libre-a-vous && cd musique-libre-a-vous wget https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/musiques/ sed -n 's/.*href="\([^"]*\).*/\1/p' index.html > liste_de_liens.txt cat liste_de_liens.txt cat output.txt| wc -l
une fois que vous avez fait le ménage dans votre liste de liens en ne gardant que les fichiers audio, vous pouvez lancer le téléchargement de la liste de fichiers ainsi:
xargs -i wget 'https://media.april.org/audio/radio-cause-commune/libre-a-vous/emissions/musiques/{}' < liste_de_liens.txt
Bon ce serait plus simple si l’asso mettait à disposition des fichiers torrents listant les musiques par paquet, ça permettrait de faire techniquement du partage entre les personnes interessés par les téléchargement au lieu de tout demander depuis un seul serveur, mais ça sera pour une prochaine fois 😉
Si vous avez aussi de bonnes ressources pour récupérer de la musique libre de droits et faire découvrir des artistes de qualitay, faites passer les astuces dans les commentaires!
oh d’ailleurs vous pouvez leur parler de Funkwhale si vous connaissez des artistes.
Funkwhale, Une plateforme sociale pour apprécier et partager la musique
Funkwhale est un projet communautaire qui vous permet d’écouter et de partager de la musique et des contenus audio au sein d’un réseau décentralisé et ouvert.
j’en ai mis un en place ici: https://music.cipherbliss.com/
En attendant, profitez bien de la musique, et si vous voulez en savoir plus sur l’April c’est par ici:
Depuis 1996, l’April est animée par une ambition : « logiciel libre, société libre ».
Pionnière du logiciel libre en France, l’April, constituée de 3968 adhérents (3666 personnes physiques, 302 entreprises, associations et organisations), est depuis 1996 un acteur majeur de la démocratisation et de la diffusion du logiciel libre et des standards ouverts auprès du grand public, des professionnels et des institutions dans l’espace francophone. En savoir plus….
Ayant rencontré quelques gens habitués des Logiciels Libres on a fini par causer d’OpenStreetMap. Moi qui cherchais à monter un groupe local plus local que celui de Montrouge (qui est a un peu plus de 30 bornes de chez moi) j’ai trouvé assez de gens pour lancer officiellement un groupe Essonne.
Notre première rencontre se passera dans les locaux de Liness ce Samedi 24 Octobre.
Ce qui est top avec ce lieu de rencontre, 53 rue Monttessuy, à Juvisy sur Orge c’est que la salle est vraiment grande, et permet donc de se réunir à bonne distance, avec du bon équipement, à l’abri des intempéries et avec des transports en commun à proximité (plein de bus, RER C et D, ainsi que gare TGV si vous venez de super loin :D).
Ici vous avez l’Essonne, et en point en haut à droite dedans, c’est Juvisy sur Orge.
Afficher une carte plus grande
évènement sur l’agenda du libre
Groupe OSM Essone sur l’Agenda du libre
Fichier source xcf GIMP de l’affiche, que vous pouvez utiliser pour ce que vous voulez. 😉
Page du wiki OSM concernant Juvisy sur Orge
Page de l’asso OSM fr pour trouver comment rencontrer des contributeurs voisins
Mastodon propose d’exporter une archive de vos données de compte. Informations utilisateur, posts, comptes que vous suivez, qui vous suivent, que vous avez bloqué, médias que vous avez posté… Mais il n’existe pas de moyen de visualiser tout le contenu de votre compte dans une jolie interface. Enfin, ça c’était avant.
Maintenant vous pouvez utiliser ce client frontend que j’ai développé avec mes petites mimines. Avec ça vous pouvez naviguer dans vos posts et obtenir des statistiques à propos de votre compte, des hashtags que vous avez le plus utilisé, des comptes pour lesquels vous avez fait le plus de favoris et bien d’autres choses merveilleuses.
Cloner le dépot et le faire fonctionner localement vous demandera d’avoir git et npm installés.
git clone https://source.joinmastodon.org/tykayn/mastodon-archive-stats.git && cd mastodon-archive-stats
yarn && yarn start
Il vous faudra d’abord avoir le zip d’export de votre compte, que vous pouvez demander dans votre espace utilisateur.
Par exemple à cette adresse pour la meilleure instance Mastodon du fédiverse.
https://mastodon.cipherbliss.com/settings/export
» Vous pouvez demander une archive de vos pouets et médias téléversés. Les données exportées seront au format ActivityPub, lisible par tout logiciel compatible. Vous pouvez demander une archive tous les 7 jours. «
Quand votre archive est prête vous recevez un email vous invitant à cliquer sur un lien pour récupérer le zip, qui peut être volumineux si vous avez pour habitude de poster plein de grosses images, vidéos et fichiers audio. Plus vous floodez, plus ça mettra de temps pour construire l’archive. Là je viens d’essayer, j’ai pu obtenir mon export de 500 mégas en environ 5 minutes. Donc un peu de patience.
Une fois ceci fait, vous allez pouvoir le décompresser et mettre son contenu dans le dossier source_data de ce projet. Les fichiers .json et compagnie, hop, coupé collé et voilà les informations à disposition du script d’export.
La config du projet se trouve dans le fichier main.js dont vous pouvez modifier la configuration de l’export.
Pour par exemple n’afficher que les Toots de plus de 500 caractères, ou seulement ceux comportant des médias, et choisir le sens de priorité du filtrage. Vous avez le choix de sauvegarder le html rendu de l’export, ainsi que les statistiques générées dans un fichier séparé.
Ensuite il vous suffira de lancer le serveur nodejs local avec un “yarn start”, aller sur http://localhost:8080 et TADA! Votre export visuel est là.
Bon, c’est pas encore travaillé sur l’aspect visuel, mais ça fonctionne. Pour ne pas tuer votre navigateur j’ai mis par défaut les médias cachés, mais vous pouvez les afficher en mettant à true une variable dans le fichier main.js
const displayMedias = true; // show medias in toots <==== remplacer par true
Have fun!
Prendre des notes à plusieurs pendant une réunion ça permet d’éviter quelques petites choses fâcheuses qui font que l’on a l’impression de perdre son temps. Voici donc quelques choses que vous pouvez faire avant de réunir les gens pour être sûr que ça soit utile.
Faire un document de rédaction partagé spécialement pour cette réunion. Mypads permet de grouper plusieurs pads pour les retrouver facilement.
Convenez de qui devra être présent pas trop longtemps à l’avance, aux alentours d’une semaine est une bonne période. Notez le rdv dans votre agenda.
Créez un pad, et ajoutez y l’ordre du jour, ce devra être le sujet principal de votre discussion.
Désignez quelqu’un, un animateur, qui veillera à ce que la réunion ne parte pas dans tous les sens, qu’on se concentre sur le sujet principal, que les temps de parole sont respectés, et qui identifiera les personnes qui ne souhaitent pas vraiment contribuer, voire qui empêchent le projet d’avancer.
Dans le même registre, il faut recueillir les indisponibilités prévues des gens. On ne peut pas tout prévoir, mais si on peut déjà prévoir des choses, c’est toujours ça de pris.
Identifier également les forces et faiblesses des intervenants, cela permettra de se rendre efficaces tout du long du projet.
Bien sûr une réunion est un moment de sociabilité, mais si ce n’est pas pour contribuer au projet qui nous intéresse il faut s’organiser d’autres rencontres, au risque de faire perdre leur temps à toutes les personnes qui sont venues là précisément pour contribuer à ce projet.
Voici ce que l’on a fait pour notre dernière réunion Framadate, basé sur un document de réunion vierge publié dans notre wiki:
un document sur codimd, qui permet de faire de la mise en forme html avancée avec du texte markdown:
https://demo.codimd.org/s/H1vixdeP8#
# Framadate suivi – Avril 2020
###### [](#tags-framadate-suivi)tags: `framadate` `suivi` > Participants à la réunion: ## [](#%C3%A9tat-des-lieux)État des lieux > Où on en est [https://framagit.org/framasoft/framadate/funky-framadate-front/-/boards](https://framagit.org/framasoft/framadate/funky-framadate-front/-/boards)
> Quel est le projet ? Quels sont les enjeux ?
> Quelles méthodes de travail ?
> Quel niveau de qualité ? standards et de bonnes pratiques ?
> Quelles priorités ?
* Cycle de vote à finir
> Qui veut faire quoi ?
## [](#notes-de-r%C3%A9union)Notes de réunion ## [](#trucs-%C3%A0-faire)Trucs à faire ## [](#d%C3%A9cisions-prises)Décisions prises ## [](#ressources)Ressources
* Discussion : [https://framateam.org/ux-framatrucs/channels/framadate](https://framateam.org/ux-framatrucs/channels/framadate) * Repo front/dev : [https://framagit.org/framasoft/framadate/funky-framadate-front/tree/dev](https://framagit.org/framasoft/framadate/funky-framadate-front/tree/dev)
* Repo back : [https://framagit.org/framasoft/framadate/framadate](https://framagit.org/framasoft/framadate/framadate) * Maquettes Zeplin : demander l’accès à maiwann
* La démo : [https://framadate-api.cipherbliss.com/](https://framadate-api.cipherbliss.com/)
* Vidéo de présentation : [https://nuage.maiwann.net/s/JRRHTR9D2akMAa7](https://nuage.maiwann.net/s/JRRHTR9D2akMAa7)
https://framagit.org/framasoft/framadate/funky-framadate-front/-/wikis/suivi/reunions/mod%C3%A8le-vide
Nous avons complété le wiki des projets framadate frontend Angular et framadate backend api symfony sur framagit d’après les infos notées dans ce pad collaboratif.
J’ai aussi fait une passe sur le tri et l’ajout de tags des tickets sur framagit. ça permet de discuter précisément de telle ou telle problématique sans polluer le canal de discussion général, de prioriser les avancements, et de savoir à quoi s’attaquer la prochaine fois qu’on a un peu de temps à consacrer.
Je réfléchis à faire en sorte que la doc et les tickets soient intégrés dans les sources du projet, de sorte qu’on ne dépende pas de gitlab pour suivre ces infos.
Bref, si vous en avez, faites aussi péter vos astuces!
Il était une fois Framadate, une petite histoire de télétravail hors pandémie de Covid-19. Comme beaucoup de boulots collaboratifs de logiciels libre, c’est une contribution faite à distance, par beaucoup de personnes dans le monde, sur leur temps libre. De quoi apprendre des choses utiles en ces temps où le télétravail semble être totalement nouveau, alors que pour beaucoup de contributeurs au libre, le travail de loin à plusieurs a toujours été l’unique façon de faire. Donc Framadate, installé sur framadate.org, c’est comme Doodle (qui est devenu très cher pour le commun des mortels), mais en mieux du point de vue éthique.
C’est un petit logiciel que vous pouvez installer sur votre serveur afin de permettre à n’importe qui d’organiser des sondages pour se faire des rendez-vous (au lieu d’utiliser la technique moisie des échanges interminables d’email « moi je suis dispo tel jour » « ha moi non » « ah moi oui » « oui mais toi on s’en fout Bébert! » … pauvre Bébert!), sans que les gens que vous souhaitiez réunir n’aient besoin de s’sinscrire, de faire chauffer la carte bleue, ou de se faire pister par les GAFAM.
C’est un logiciel très utilisé, mais qui souffre de problème d’ergonomie énorme sur mobile. Comme beaucoup de projets libres, faits par des gens qui ne sont pas experts en User eXperience, design, accessibilité, traduction. Il était question de retaper son front end depuis un bout de temps, et Maiwann s’est lancé dans la réunion d’idées en 2018, a produit des design d’écrans en 2019, et fait un appel a discuter du truc avec le hashtag #framadate, depuis un post Mastodon en Aout 2019. Les maquettes étaient prêtes et n’attendaient qu’à être traduites en logiciel.
Nouvelle tête de framadate, maquettes sur Zeplin, cette version n’est pas encore en production:
Avec d’autres gens recrutés de divers moyens avec des posts sur des forums et des médias sociaux de toutes sortes. Des gens répondent à l’appel, et c’est parti!
En premier lieu il faut savoir comment communiquer avec les autres contributeurs. , on a discuté du truc d’abord sur les réseaux sociaux et forums d’où ont été faits les appels. Quel moyen on devrait privilégier pour échanger tout le long du projet? Celui qui convient à le plus de gens motivés.
Riot, IRC, forum framacolibri, Wire, Mattermost, les possibilités sont nombreuses, mais c’est le Mattermost de Framasoft, Framateam, section UX & Libre, canal framadate qui a remporté le plus de votes. Grâce à mon gestionnaire de mots de passe, créer un compte avec un mot de passe réellement complexe (une centaine de caractères divers et variés) ne me fait pas peur. Mattermost ci propose en plus l’avantage de pouvoir se connecter via le Gitlab de Framasoft, Framagit, qui héberge tous les code sources des projets. C’est aussi un excellent moyen d’avoir plusieurs autres outils utiles à un projet logiciel: disposer d’un wiki, et d’un tableau de choses à faire avec les Issues, au sein desquelles on peut aussi discuter des détails.
Il a été convenu aussi qu’on allait donner des informations pour accueilir les nouveaux contributeurs dans la desciption du canal framateam nommé Framadate, et que l’on allait cantonner les discussions de dev dans un canal séparé pour ne pas faire fuir les gens normaux, sur : framadate-dev.
Il nous faut aussi savoir ce qu’on veut faire, pour savoir quelles compétences rechercher et comment indiquer aux gens qui le souhaitent comment ils peuvent aider le projet. C’est un gros travail de discussion et de communication. Certains ont l’habitude de faire ça en vrai, dans des ateliers de contribution où des gens de tous âges et de tout poil viennent discuter, sociabiliser, boire un coup, et des fois même, écrire, dessiner, coder des trucs.
Les maquettes sont prêtes, on peut les faire évoluer, on est prêts aussi à les confronter à la réalité.
c’est sur nos premiers ressenti que l’on va décider si on a envie d’investir deux minutes dans un projet en ligne avec des gens que l’on ne connaît ni d’ève ni d’adam. Ensuite, comprendre qu’on a le droit de poser des questions et d’ignorer des choses, et qu’on peut aider sans avoir aucune compétence logicielle, ça fait un bien fou.
Pour savoir ce que l’on peut faire on a créé au début un pad collaboratif. Puis une fois qu’on a fait le ménage dans nos idées, on a mis ça dans le wiki du dépot gitlab.
Au début on a envisagé de ne retaper que le style. Puis en discutant avec des gens qui connaissaient bien le code existant, et en examinant d’un côté ce que ça nous prendrait comme temps de retaper ce qui existe, ou repartir de zéro avec un framework comme on a conclu qu’il valait mieux partir de zéro et utiliser quelques bibliothèques logicielles à assembler pour se concentrer sur le code métier.
Ensuite, ça se fait au fil de l’eau, l’important étant que chacun trouve son compte et soit prêt à faire des concessions pour avancer. oui moi aussi, c’est fou je sais.
Une fois les gens mobilisés, il faut identifier ce qui les bloque, car bien souvent on hésite à dire quand quelque chose ne va pas. Relancer fait partie du boulot pour bosser en équipe, même si on a pas du tout un statut d’animateur ou de manager officiel.
Un gros boulot de refacto pour bien séparer les concepts, les types, faire des modèles documentés dans le code ont été réalisés pendant le confinement de 2020. Quelques petites réunions vocales en équipe ont permis d’avancer sur les points les plus techniques. La bêta n’est pas encore sortie.
Mais vous pouvez déjà demander à l’API ce qu’elle fait, j’ai mis une version de démo sur framadate-api.cipherbliss.com/api/v1
voici le document qui liste la config au format JSON: https://framadate-api.cipherbliss.com/api/doc.json
Vous pouvez venir voir comment on avance sur les dépots framagit, et sur les canaux de discussion de Framateam, section UX & Design. Enjaillez!