Nextcloud, une autre version d’owncloud que j’utilise m’a récemment fait comprendre que je l’avais mal configuré.
installé sur un serveur Ubuntu 18.4 de 2 téras, je fus fort étonné quand la bise fut venue et qu’au bout de seulement 8 gigas il me dit être plein.
Je fis donc chauffer le terminal SSH pour déplacer le dossier de data sur mon serveur nextcloud dans une autre partition, qui elle disposerait vraiment de la grande place.
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On se demande souvent comment est ce que l’on peut gagner de l’argent en réalisant des logiciels dont les sources sont disponibles à qui le veut bien, ce qui rendrait le logiciel forcément gratuit et moins sécurisé qu’un autre au fonctionnement obscur. Or c’est faux sur de nombreux points. Les logiciels à sources ouvertes (open source) sont le plus souvent mieux sécurisées et intéressantes pour le buisness de par plusieurs aspects cruciaux. je suis régulièrement payé pour utiliser des morceaux de logiciels dont les sources sont ouvertes et libre de retouche à souhait, la valeur ajoutée vient souvent de leur mixage répondant à un besoin en particulier à un instant T, du fait de l’état actuel de ce qui se fait en matière de logiciels, et de la rédaction de nouveaux logiciels. L’open Source est bon pour le buisness pour des tas de raisons, aussi bien du côté fournisseur que du côté client comme nous l’allons voir ici au travers d’un article que j’ai traduit de l’Anglais, écrit par Katerine Noyes, rédactrice du journal de Wall Street.
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Avec les nombreuses organisations commerciales et gouvernementales qui utilisent désormais des logiciels open source tels que GNU/Linux, il devient de plus en plus clair que le prix n’est pas le seul avantage que détiennent ces logiciels. Si c’était le cas, les sociétés qui l’auraient adopté pendant la Grande Récession seraient sûrement retournées dans les solutions propriétaires coûteuses dès que les conditions financières se seraient améliorées, ce qui n’est manifestement pas le cas. Au contraire, les logiciels libres et open source (FLOSS, Free/Libre Open Source Software) présentent de nombreux autres avantages incontournables pour les entreprises, certains d’entre eux étant même plus précieux que les bas prix du logiciel. Besoin de quelques exemples? Commençons à compter.
1. La sécurité
Il est difficile de trouver un meilleur témoignage de la sécurité supérieure des logiciels open source que la découverte récente par Coverity d’un
certain nombre de défauts dans le noyau Android. Ce qui est très
encourageant à propos de cette découverte, comme je l’ai noté l’autre jour, est que la seule raison pour laquelle cela était
possible est que le code du noyau est ouvert au public. Android n’est peut-être pas entièrement open source, mais l’exemple illustre encore parfaitement ce que l’on appelle la « loi de Linus »,
du nom de Linus Torvalds, le créateur de Linux. Selon cette maxime,
« Avec suffisamment d’yeux, tous les bugs sont simples à trouver ». Cela signifie que plus le nombre de personnes pouvant voir et tester un ensemble de codes est élevé, plus il est probable que des failles seront détectées et corrigées rapidement.
C’est essentiellement l’opposé de l’argument « la sécurité par l’obscurité » utilisé si souvent pour justifier l’utilisation de
produits propriétaires coûteux, en d’autres termes. L’absence de tels rapports sur le code de l’iPhone ou de Windows signifie-t-elle que ces produits sont plus sécurisés? Loin de là – au contraire. Tout ce que cela signifie, c’est que ces produits sont fermés à la vue du public, de sorte que personne en dehors des entreprises qui les possèdent n’a (légalement) la moindre idée du nombre de bogues qu’ils contiennent. Et le nombre limité de développeurs et de testeurs au sein de ces
sociétés ne permet en aucun cas de tester leurs produits, de même
que la communauté mondiale qui surveille constamment les logiciels
libres. Les bogues des logiciels open source ont également tendance à être corrigés immédiatement, comme dans le cas de l’exploit du noyau Linux découvert récemment. Dans le monde des logiciels propriétaires? Pas tellement. Microsoft, par exemple, prend généralement des semaines, voire des mois, pour corriger les vulnérabilités, telles que la faille zéro day d’Internet Explorer récemment découverte. Bonne chance à toutes les entreprises qui
l’utilisent entre-temps.
2. La qualité
Quel est le plus susceptible d’être meilleur: un progiciel créé par une poignée de développeurs ou un progiciel créé par des milliers de
développeurs? Tout comme il y a d’innombrables développeurs et
utilisateurs travaillant pour améliorer la sécurité des logiciels
open source, il y a autant de nouvelles fonctionnalités innovantes
et d’améliorations à ces produits. En général, les logiciels open source se rapprochent le plus de ce que les
utilisateurs veulent, car ces utilisateurs peuvent y contribuer. Il
ne s’agit pas pour le fournisseur de donner aux utilisateurs ce qu’il
pense – les utilisateurs et les développeurs font ce qu’ils veulent,
et ils le font bien. Au moins une étude récente a montré, en fait,
que la supériorité technique est généralement la principale raison pour laquelle les entreprises choisissent des logiciels open
source.
3. Personnalisation
Dans le même ordre d’idées, les utilisateurs professionnels peuvent utiliser un logiciel open source et l’adapter à leurs besoins. Comme le code est
ouvert, il suffit de le modifier pour ajouter les fonctionnalités
souhaitées. N’essayez pas cela avec un logiciel propriétaire! C’est autrement plus compliqué et en infraction avec la loi dans la plupart des cas.
4. La liberté
Lorsque les entreprises se tournent vers des logiciels open source, elles se
libèrent du blocage des fournisseurs qui peut affecter les
utilisateurs de packages propriétaires. Les clients de ces
fournisseurs sont à la merci de la vision, des exigences, des
dictats, des prix, des priorités et du calendrier du fournisseur,
ce qui limite leurs possibilités des produits pour lesquels vous payez. Avec les FLOSS, en revanche, les utilisateurs peuvent prendre leurs propres décisions et faire ce qu’ils veulent avec le logiciel, quand ils le souhaitent. Ils ont également une communauté mondiale de développeurs et d’utilisateurs à leur disposition pour les aider à y parvenir.
5. Flexibilité
Lorsque votre entreprise utilise des logiciels propriétaires tels que Microsoft Windows (qui est mauvais pour le business) et Office, vous êtes sur un tapis roulant, ce qui vous oblige à continuer à mettre à niveau les logiciels et le matériel à l’infini. Les logiciels open source, en revanche, consomment généralement moins de ressources, ce qui signifie que vous pouvez les exécuter correctement, même sur du matériel ancien. C’est à
vous – et non à un fournisseur – de décider du moment de la mise à
niveau matérielle.
6. interopérabilité
Les logiciels libres sont beaucoup plus efficaces que les logiciels propriétaires pour respecter les normes ouvertes. Si vous appréciez l’interopérabilité avec d’autres entreprises, ordinateurs et utilisateurs et que vous ne voulez pas être limité par des formats de données propriétaires, les logiciels open source sont certainement la solution.
7. Auditibilité
Avec les logiciels à source fermée, vous n’avez rien d’autre
que les affirmations du fournisseur vous indiquant que le logiciel
est sécurisé et conforme aux normes, par exemple. C’est
fondamentalement un acte de foi. La visibilité du code derrière les
logiciels open source, cependant, signifie que vous pouvez voir par
vous-même, ou faire auditer par des experts indépendants, voir précisément comment fonctionne le logiciel, et être confiant.
8. Options de support
Les logiciels open source sont généralement gratuits, tout comme leur support (l’aide aux utilisateurs) via les communautés dynamiques entourant chaque logiciel. La plupart des distributions Linux, par exemple, ont une
communauté en ligne avec une excellente documentation, des forums,
des listes de diffusion, des forges, des wikis, des groupes de
discussion et même un support par chat en direct avec des humains. Pour les entreprises qui recherchent une assurance supplémentaire,
il existe désormais des options de support payant sur la plupart des
packages Open Source à des prix encore inférieurs à ceux que la
plupart des fournisseurs propriétaires facturent. Les fournisseurs
de support commercial pour les logiciels open source tendent
également à être plus réactifs, le support étant le centre de
leurs revenus.
9. Coût
Entre le prix d’achat du logiciel lui-même, le coût exorbitant de la protection antivirus obligatoire, les frais de support, les dépenses de mise à niveau en cours et les coûts associés à la captivité des clients, les logiciels propriétaires retirent plus de votre entreprise que vous ne le réalisez probablement. Et dans quel but? Vous pouvez obtenir une meilleure qualité à une fraction du prix.
10. Essayez avant d’acheter
Si vous envisagez d’utiliser un logiciel open source, il ne vous coûtera généralement rien de l’essayer avant. Cela est dû en
partie au prix gratuit du logiciel, et en partie à l’existence de
LiveCD et de Live USB pour de nombreuses distributions Linux, par
exemple. Aucun engagement n’est requis jusqu’à ce que vous soyez sûr. Rien de tout cela ne veut dire, bien sûr, que votre entreprise
doit nécessairement utiliser un logiciel open source pour tout. Mais
avec tous les nombreux avantages que cela comporte, vous seriez
négligent de ne pas y penser sérieusement.
____ J’ajouterais que l’utilisation de logiciels privateurs vous fait perdre la main sur les données utilisées par votre entreprise, ce qui pose des problèmes de confidentialité et de fuites de données qui vont toujours finir par avoir des conséquences graves. Surtout si vous imaginez que vous n’avez rien à cacher. Un bon point de départ pour tester des logiciels libres et se passer des GAFAM+, c’est de regarder ce que fait Framasoft et sa campagne de communication sur les logiciels libres permettant de remplacer des tas de logiciels privateurs, sur degooglisons-internet.fr
Pour plus d’infos, les liens dans le texte (an anglais):
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Bosser seul sur un projet de logiciel libre c’est pas de la tarte et ça demande des tas de compétences différentes. Cependant les problèmes le plus souvent rencontrés dans le travail d’équipe est loin d’être un manque de savoir faire ou de savoir vivre, il s’agit d’avantage de problèmes de communication (tiens donc, quelle surprise!) et de coordination.
La difficulté d’identifier un interlocuteur référent pour s’intégrer au projet La peur de demander «
Comment
faire »
La peur de ne pas être assez doué·e / de dire des « choses bêtes » Ne pas savoir par où
commencer
La peur de ne pas s’intégrer à la communauté Le manque de temps La difficulté de déléguer
à d’autres un projet qu’on a toujours porté
Le fait de ne pas avoir réussi à créer une communauté autour
d’un projet
Ne pas connaître la ligne de route d’un projet
Ne pas savoir comment exprimer les besoins de
contribution pour que les intéressé·e·s les comprennent
Nous notions les différentes problématiques rencontrées sur des post-its avant de toutes les regrouper sur
un
grand mur pour avoir une vue d’ensemble des cas les plus fréquents.
J’ai la sensation qu’un grand nombre de ces problèmes peuvent être résolus en :
1) Listant clairement les besoins de contributions, avec les compétences nécessaires, via une interface plus
facile
d’accès qu’un github (qui est réellement anxiogène pour les non-développeur·euse·s)
2) Désignant une personne
accueillante comme point d’entrée pour les nouveaux·lles arrivant·e·s, à laquelle il sera facile de
s’adresser,
et qui saura aiguiller chacun·e vers des tâches simples pour découvrir le projet.
Tout l’article liste la démarche et des pistes de réflexions tout à fait passionantes, mais je vais ici me concentrer sur les moyens concrets de mettre en place ces deux points qui vont faciliter la vie de nombreux contributeurs.
Lister les besoin via une interface abordable
Un site web dédié à notre PROJEEEEEEET est sans doute plus facile d’accès qu’une forge gitlab, bien que cette forge logicielle dispose de nombreux outils très pratiques tels qu’un wiki par projet ainsi qu’un tableau kanban présentant les différents sujets et leur avancement, c’est un truc qui fait peur à toutes les personnes n’étant pas du tout ingénieur avec une connaissance des projets gérés en agilité.
Avoir votre site perso vous permettra d’y référer auprès de tous les endroits d’où vous voudriez faire connaître votre projet. Si vous publiez des infos relatives à votre projet sur des forums ou dans des écoles ou ailleurs via des tracts / cartes de visite, elles pointeront vers une seule source de vérité que vous pourrez mettre à jour quand bon vous semble, sans avoir à indiquer un autre endroit ailleurs.
Ainsi les curieux auront un endroit ou prendre des infos, savoir ce qui se fait de neuf, quels sont les problèmes rencontrés, ce qui est recherché comme aide, tester le truc… Ensuite, reste à indiquer des humains avec qui interagir facilement pour faire vivre le projet.
Désigner une personne accueillante comme point d’entrée
« mais je vous en prie, faites comme chez vous, mettez vous à l’aise » – Un parfait inconnu
Il faut savoir repérer dans notre équipe qui est plus à l’aise pour accueillir les gens et dialoguer avec eux, et ce ne sera pas forcément la personne qui connaît le projet en question sur le boit des doigts. Le plus souvent, un projet n’est porté que par une seule personne et les logiciels libres meurent lentement sans contributeurs. Idéalement, c’est une personne capable de dialoguer dans la vraie vie avec les vrais gens avant tout. (parce que dialoguer les chatbot c’est aussi relou et une perte de temps qu’avec les PNJ)
La personne chargée de l’accueil doit être en mesure de répondre à des questions fréquemment posées.
Indiquez sur votre site dédié au projet qui est la personne en charge de l’accueil des nouveaux, comment la joindre via plusieurs moyens possibles (email, tchat par Mattermost/ IRC, téléphone, rdv en salons/festival, ou autre).
« si tu veux me parler, envoie moi un fax » – Georges Abidbol
Quand on est référent il faut savoir interagir avec des personnes qui auront beaucoup moins d’expertise technologique que nous, savoir faire des comparaisons avec des choses connues (le saviez vous? on peut tout comparer à une voiture, surtout des trucs qui n’ont rien à voir).
Prendre conscience que nous sommes des illettrés technologiques, oui oui, même en 2018, et que les classes de gens les plus modestes sont tellement habituées à ce qu’on leur demande de la fermer, qu’ils ont des usages très différents du web que les classes les plus aisées. La plupart des textes que vous trouverez écrit sur le net le seront donc par des gens blancs, hétérosexuels, cisgenre et hautement diplômés. Breffe, des gens très privilégiés (comme moi quoi). Les gens qui ont le moins de bol dans la vie ont un usage plus près du relayage et de la passivité, et ce n’est pas vraiment un choix. Et si vous avez déjà administré un forum vous aurez certainement constaté que cela représente la plupart des inscrits, une toute petite partie des gens ose prendre la parole, et pas seulement sur le web.
Il faut bien prendre cela en compte lorsque l’on veut fédérer des gens autour d’un projet et savoir adapter son discours en fonction de qui l’on a en face de soi.
mais que ça ne nous empêche pas de contribuer à des projets informatiques (et pas seulement).
Prenons un exemple de logiciel libre auquel je suis principal contributeur: Caisse Bliss.
Je publie des actus relatives au projet Caisse Bliss sur ce site: www.cipherbliss.com qui a pour accueil un flux d’actus, et le site caisse.cipherbliss.com est la page d’accueil publique du projet. Elle décrit de quoi il s’agit, que ça sert à faire de la comptabilité pour des exposants en festival sans avoir à tenir de feuille de compte rien qu’avec son mobile et une connexion au net, quelques trucs que l’on peut faire avec, on a aussi la possibiltié d’essayer le logiciel avec un compte de démo où trouver les sources pour faire marcher le bouzin sur son propre site (sur un gitlab qui recense aussi l’avancement et le plan des choses à faire dans un tableau à colonnes),
tableau d’avancement de Caisse Bliss sur Framagit
où se trouvent les actualités (ici), qui est à l’origine du projet (Cipher bliss, mon entreprise perso), et comment joindre un humain (moi, avec mon email et des liens vers des réseaux sociaux que j’utilise comme mastodon sur mamot.fr ).
Un point qui facilite grandement la collaboration est de rencontrer les autres contributeurs relativement souvent, bien que ça ne soit pas indispensable, ça aide beaucoup à clarifier des choses et les vues de chacun.
Faire appel à des vrais testeurs
J’ai rameuté des gens qui exposent en festival (des gens pour qui est pensé le truc) pour qu’ils testent et me fassent des retours en direct (un big up à Agnès Loup!) afin que j’organise la roadmap en créant des sujets à traiter dans le tableau du projet. Il me reste à démarcher des gens en live, j’ai donc abordé quelques forums où les gens sont à priori sensibles aux avantages des logiciels libres et ai demandé de l’aide en présentant mon projet (tout en furetant sur les projets des autres pour voir comment ça se passe et où est ce que je peux contribuer moi aussi).
C’est ainsi que sur framacolibri.org, le forum de l’association framasoft, en une semaine seulement j’ai pu :
recevoir de l’aide de plusieurs personnes pour m’aider à choisir une licence à attribuer au projet qui lui permette de rester libre (GNU Affero) tout en étant fidèle à ce que je souhaite
intégralement traduire le site en anglais en confiant des textes à traduire sur une plateforme dédiée. Sus à la barrière de la langue!
Comme quoi, il suffit de se lancer. ça tombe bien, frama.site vous permet de créer des sites perso et un wiki facilement, sans savoir coder, sans vous surveiller et gratos grâce aux dons des adhérents et bénévoles de l’association!
Si vous avez des astuces pour bosser à plusieurs, faites passer dans les commentaires. Ou si vous connaissez des gens qui pourraient avoir besoin de ces conseils partagez-leurs-cet-article-abonnez-vous-popopopopo-amour-sur-vous!
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rangez vos documents à archiver dans un seul dossier, admettons qu’il se nomme: mes-archives et se trouve dans votre dossier personnel. créez un dossier trucs_a_ranger dans le dossier mes-archives admettons que vous vouliez ranger vos musique, photos, livres qui sont actuellement en bordel dans le dossier « trucs_a_ranger« . Créez un dossier pour chaque chose à ranger (photos, livres, musique) dans votre dossier « mes-archives » et déplacez (couper/coller) progressivement les éléments à leur bonne place dan les dossiers qui vont bien. Il est très probable que votre dossier pas rangé contienne des duplicatas. installez fslint
sudo apt install fslint
dans un terminal, placez vous dans le dossier mes-archives et listez les duplicatas présents uniquement dans le dossier non rangé, dans un fichier texte créé pour l’occasion. Vous pourrez ensuite supprimer ces fichiers par script.
cd /home/$USER/mes-archives/usr/share/fslint/fslint/findup |grep trucs_a_ranger > duplicates.txt
Vous pouvez compter le nombre de fichiers dupliqués avec un word count en ligne:
wc -l duplicates.txt
ce qui devrait vous donner quelque chose comme:
217 duplicates.txt
Vous pouvez vérifier que ces chemins de fichier listent unqiuement des fichiers se trouvant dans le dossier en vrac en ouvrant le fichier texte. vous n’avez plus qu’a supprimer en masse ces duplicatas que vous avez déjà rangé dans les autres dossiers.
xargs -d '\n' -a duplicates.txt rm
et voilà \o/
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de nombreux outils gagneraient à toucher un plus large public simplement s’ils étaient traduits. La barrière de la langue est un énorme rempart, infranchissable pour énormément de monde, et quand vous souhaitez qu’énormément de monde approche votre produit ou logiciel libre, il vaut mieux tout faire pour leur éviter de sauter des barrières.
J’ai donc récemment fait la promotion de la messagerie chiffrée Telegram, et je ne m’étais même pas rendu compte que leur site ne proposait pas de traduction en français. (le .fr est en vente si ça vous intéresse :D)
Des tas de gens ne comprendront pas que « settings » signifie « paramètres » et s’arrêteront à ce que propose un logiciel tel quel, en pestant qu’il ne propose pas telle ou telle fonctionnalité, sans même aller fouiller dans ses paramètres.
Et la plupart des logiciels et services en ligne privatifs (pas libres donc) ne proposent que peu de personnalisation, la plupart des gens seront donc terrorisés à l’idée de casser quelque chose en s’aventurant là dedans tant ils sont habituées à ce qu’un logiciel fasse une seule chose bien précise.
On imagine souvent que la traduction est un travail compliqué et chiant à mettre en place, mais détrompez vous, il existe des solutions pour faciliter la contribution à plusieurs sur des traductions. Le tout exportant des fichiers de traduction que vous n’avez qu’à mettre à jour sur votre projet.
Ubuntu propose un guide pour contribuer à la traduction du système en un nombre impressionnant de langues, via le service en ligne Launchpad. Ce n’est pas le seul moyen de faire, mais c’est super pratique. Les developpeurs importent les fichiers de traduction dans le projet, et les autres gens avec un compte peuvent proposer des traductions pour chaque chaîne. Le site vous montre l’avancement en temps réel pour chaque langue. Il ne reste plus qu’a envoyer les fichiers traduits dans le code source du logiciel / site. Et ça peut être fait de façon automatique.
Bitwarden par exemple, un gestionnaire de mot de passe auto hébergeable et libre, propose des traductions sur Crowdin pour ses extensions de navigateur mais pas encore de son interface web. ça va venir, je me suis donc inscrit en attendant que ça arrive.
Le seul comble de ces services que sont Launchpad ou Crowdin (qui a une interface davantage amicale) c’est que le site principal les présentant n’est disponible qu’en anglais. Enfin bon, quand on vient quelque part pour faire de la traduction ça ne doit pas être un problème j’imagine 😀
Avant de vous lancer dans la traduction internationale:
limitez la cible de traduction à seulement deux langues dans un premier temps: votre langue natale, et l’anglais pour l’international.
simplifiez les termes à traduire en supprimant les articles qui reviennent trop souvent (exemple « mon compte à moi, mes préférences à moi, mes machins à moi » ou bien « supprimer ce fichier, copier ce fichier, déplacer ce fichier », saurez vous trouver les répétitions à enlever ?)
levez les ambiguités en faisant examiner vos textes par des utilisateurs d’âges variés et en écoutant et notant leurs retours
supprimez les répétitions
consitituez une hiérarchie de titres et menus qui ait du sens
utilisez des termes simples le plus souvent possible
D’autres astuces pour gagner du temps sur les traductions:
Utiliser des icones au sens symbolique largement connu vous fera gagner un temps considérable. exemple: des engrenages pour les configurations, les préférences.
limiter l’effet cockpit d’avion avec un million de boutons partout affichés en même temps, en regroupant les choses de sorte que l’on sache dans quelle direction regarder quand on cherche une chose.
Avoir une charte graphique cohérente de couleurs, de hiérrchie et de typo, dans tout votre logiciel/site évoquant des idées pour les actions et notifications signifiant ces grandes catégories:
un signe montrant l’action conseillée
une chose n’étant qu’une information
un avertissement pour indiquer des précautions à prendre avant de faire quelque chose, ou pour indiquer les implications de l’action que l’on cherche à faire.
un signe de danger, pour les actions difficilement réversibles.
Wala, que la source soit avec vous!
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Google a un service pour gérer ses agendas en ligne très pratique, si ce n’est que c’est chez google et que vous auriez tout avantage à les héberger ailleurs, sur un service éthique du genre de Framagenda.org ou sur votre cloud auto-hébergé (ou votre raspberry pi), comme un nextcloud. Exportez donc dans un zip vos agendas google sur ce lien:
Ensuite, pour les relier à votre téléphone, utilisez Davdroid pour votre plateforme. (par ici pour le store F-droid). il vous suffit de copier le lien de votre agenda hébergé.
pour plus de faciliter à copier coller vers un téléphone vous pouvez vous auto envoyer un email, ou un sms à vous même via Signal (si vous l’avez installé sur téléphone et votre ordi de bureau, ce que je vous conseille de faire pour remplacer votre appli de SMS de base qui est une passoire au niveau sécurité et vie privée).
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étant moi même exposant de temps à autre, j’ai ouvert une version bêta d’un petit service en ligne (mêlant un backend en Symfony et un front en Angular) permettant d’avoir une caisse en ligne pour des exposants.
On peut actuellement:
utiliser le compte de démo (login: demo, pass: demo) pour voir avec des infos fictives ce que ça donne.
creér un compte et le modifier (vérifiez votre dossier de spams pour le mail d’activation de compte)
enregistrer des ventes et des infos clients.
exporter toutes les ventes.
créer des festivals qui gèrent aussi les fonds de caisse avant et après le festival.
créer des catégories et des produits en masse rien qu’en écrivant leur nom et leur prix dans la partie Imports.
gérer des stocks de produits, actualisés en temps réel.
obtenir quelques statistiques générales.
Créer, Modifier, Lire la plupart des objets. (pas encore de suppression)
Exemple de gestion des festivals calculant votre bénéfice et vos écarts de caisse:
C’est une version béta, l’utilisation sur petits écrans et les éléments pas toujours alignés restent à fignoler mais c’est globalement utilisable. J’ai fait au mieux avec les retours de mes premiers testeurs.
J’attends vos retours pour essayer la Caisse et faire évoluer tout ça 😉
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Facebook a merdé avec le scandale de Cambridge Analytica, et maintenant beaucoup de gens sont au courant et fuient ladite plateforme en désactivant les logins via cette plateforme sur les autres sites, et on a vu apparaître un hastag nommé #deleteFacebook.
On peut d’ailleurs retracer une timeline de leur méfaits pour compléter l’article que j’avais traduit à propos de comment facebook choisit vos amis à votre place, peut deviner votre orientation sexuelle avec seulement 3 likes, vous censure sous directives politiques, conserve vos infos médicales, vous espionne, conserve les textes que vous effacez et n’envoyez pas dans une conversation Messenger, vous demande d’espionner vos proches, retient combien de fois vous avez été violé-e, vos historiques de déplacement, se met au milieu de tous vos échanges avec vos proches via Instagram, Messenger et WhatsApp qui lui appartiennent, fait des profils psychologiques pour vous manipuler (pas seulement avec de la pub) et vous pourrit dans la vraie vie. Voilà voilà. C’est pas bien propre tout ça et c’est avéré depuis des années.
Mais maintenant tout le monde est au courant et commence à voir que l’herbe est plus verte ailleurs.
Cliquer sur j’aime, pas certain que ça soit une bonne interaction sociale à tous les coups. illu par TyKayn
ça tombe bien, il existe le réseau social Mastodon et Telegram pour remplacer tout ça.
Mastodon, enfin un réseau social ouvert, sans pub, auto-hébergeable, et qui communique avec toutes les instances du monde selon les règles que l’on choisit. C’est ça qui est beau avec l’open source, c’est qu’on peut le bidouiller.
Tout comme pour les e-mails on est pas obligés d’avoir tous un compte chez MachinMail pour envoyer des e-mails à d’autres gens qui auraient des comptes chez TrucMail et BiduleMail, on a des moyens de communiquer multi plateforme grâce à des protocles standardisés. Actuellement, les grands réseaux sociaux sont fermés et restrictifs, la révolution apportée par Mastodon est donc vraiment remarquable, en plus d’avoir déjà des millions d’utilisateurs et de rencontrer un franc succès.
C’est ainsi que de nombreuses instances ont été crées afin de permettre des safe-space LGBT+, des thématiques artistiques, et aussi des réseaux d’entreprise.
On peut donc avoir des réglages de visibilité des posts très fins, à cheval sur la sécurité, suivre des gens, publier des images, des photos, des vidéos, des liens, comme sur n’importe quel réseau social. Mais avec une limite de 500 caractères par post.
Et donc, si je vous recommande l’instance www.mamot.fr plutôt qu’une autre c’est parce que c’est une instance hébergée par La Quadrature du Net, une chouette asso qui lutte pour les libertés numériques à laquelle je fais des donations régulière. D’ailleurs en ce moment ils font une action collective contre les GAFAM que je vous invite à rejoindre sur gafam.laquadrature.net, parce que notre vie privée et nos libertés fondamentales ne sont pas à vendre.
logo de telegram.org
Remplacer Messenger et whatsapp par Telegram, une messagerie chiffrée de bout en bout, sans pub, et régie par des gens bien.
ça vaut le détour. Vous pourrez donc me retrouver sur ces plateformes en cherchant l’utilisateur « tykayn ».
La force soit avec vous!
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Le but du jeu était de faire comprendre les notions de base d’Angular (version 2 et +) et de réaliser en live un projet de démo avec l’outil Angular CLI afin de prototyper rapidement un site et ses composants web, pour faire un jeu dont on est le héros. Le teacher Game des mathématiques from hell sur mon portfolio, reprenant les textes d’un célèbre article de l’excellent site www.nioutaik.fr
Le tout à partir de ce JSON que j’avais fourni: http://artlemoine.com/json/teacher_game.json
C’est l’occasion de voir l’injection de modules, la création de composants, de service, l’utilisation du TypeScript. Vous voilà armés pour faire de la ligne de commande. Philippe n’a qu’a bien se tenir!
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Enedis, notre gestionnaire de réseau électrique en France, met à disposition du public une API JSON qui vous permettra de récupérer les infos de votre compteur Linky, afin d’avoir une idée de ce qu’il mesure.
Ce système de compteur connecté a fait largement débat, ne serait-ce parce qu’il va générer un énorme gaspillage en remplaçant 35 millions de compteurs parfaitement fonctionnels (un par foyer, et non un par logement) qui ne seront très certainement pas recyclés.
ça et les problèmes d’atteinte à la vie privée, parce qu’on sait très bien que nos données numériques valent une fortune, et qu’il n’est pas bien compliqué de faire de l’analyse de signal pour repérer et décortiquer nos habitudes de consommation électriques et les relier à des habitudes pour créer des profils à cibler, comme le fait déjà nombre de réseaux sociaux sans honte aucune. Nos données échappent à notre contrôle par défaut. Et ça nous pourrit la vraie vie.
Enfin voilà, c’est l’occasion d’afficher sur une liseuse les infos de votre compteur en bidouillant du python. Formidable non? Vous allez pouvoir exploiter vous mêmes vos données et éventuellement repérer des anomalies, et réduire votre conso.
il vous suffira de cloner le dépot, installer les dépendances python, définir deux variables d’environnement pour joindre l’API avec vos infos de compte fournies par Enedis, et hop, magie.
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